Lundi dernier, tard dans la nuit le Conseil de sécurité de l’ONU a tenu dans le « Palais de Verre » de New York, son siège, une nouvelle session spéciale avec comme objet unique la crise politique en RDC. Après analyse de la situation, l’organe de prise de décision de l’Onu, a exigé du Gouvernement congolais la levée immédiate de l’interdiction des manifestations publiques. Le Conseil de sécurité revient sur la même réclame formulée voici quelque deux semaines par le Portugais Antonio Guterres, Secrétaire général de l’ONU. Comme lui, le Conseil de sécurité est convaincu que ce n’est que par le libre exercice des manifestations publiques que le processus électoral actuel va déboucher sur les élections inclusives de décembre prochain conformément au calendrier électoral. Le Conseil exige par ailleurs, que soient matérialisées les mesures de décrispation politique convenues sans lesquelles les élections ne seraient pas inclusives. On voit que dans leur déclaration, les quinze membres du Conseil ont fait leurs, les préoccupations du secrétaire général Antonio Guterres qui continue à redouter le pire en cas de la non-tenue d’élections à la date prévue. D’où les pressions exercées sur le Gouvernement congolais. C’est ce qui justifie la visite annoncée pour le mois de juin prochain de Guterres à Kinshasa en compagnie du Président de l’UA, le Tchadien Mahmat Faki. La déclaration du Conseil de sécurité de l’Onu à cet effet vient baliser la voie de cette mission très attendue à l’ONU.
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