Le Chef de l’Etat n’aura pas à prendre la parole. Ce sont plutôt les présidents du Sénat et de l’Assemblée Nationale qui ont convoqué ce rendez-vous. 




Quelques heures avant que la décision ne soit prise, ils ont échangé avec le Président Joseph Kabila dans son bureau du Palais du Peuple.






 A en croire l’ordre du jour, les Députés ainsi que les Sénateurs devront, ce vendredi 11 mai 2018, travailler ensemble pour désigner un juge à la Cour Constitutionnelle. La plus Haute Cour du pays, en panne de composition depuis peu, devrait, conformément à la loi, renouveler un tiers de ses membres par un tirage au sort dès le 4 avril dernier. Car, deux juges, en l’occurrence, les Professeurs Jean-Louis Esambo et Banyaku, qui y siégeaient, ont démissionné depuis quelques semaines. Un autre juge, Yvon Kalonda Kele Oma est, lui, décédé. 




Habilitée à interpréter la Constitution mais aussi à trancher en dernier ressort sur les démêlées autour des résultats des élections, la Cour Constitutionnelle est un organe incontournable. D’où, les regards les plus avertis ne peuvent que se poser sur cette dernière, au point de se demander qui va faire, cette fois-ci, son entrée au cénacle de grands juges ? Le voile sera levé ce vendredi. Quoi qu’il en soit, il sera autant que ses compères et prédécesseurs dans l’œil du cyclone. 



D’autant plus qu’avec les dessous de l’impasse politico-électorale au pays, les patates chaudes ne manquent et ne manqueront pas. Ci-dessous, le document signé Kengo-Minaku convoquant le Congrès.
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