Il était preneur, demandeur et même quémandeur du poste de premier ministre. Mais hélas ! C’était une patate chaude entre les mains. Les pressions étaient tellement que Félix-Antoine Tshilombo Tshisekedi, -FATSHI-, ne pouvait prendre ce risque.



 Il ne pouvait donc pas prendre un tel risque contre la volonté de la base de l’UDPS ; laquelle base  n’était pas prête de voir son leader courir derrière un président illégal et illégitime, en exerçant comme son premier ministre. Les pressions ne sont pas venues seulement de la base de l’UDPS, mais aussi de la part des millions des Congolais décidés d’en finir avec Kabila, le 23 décembre, à travers les élections libres et transparentes. Les pressions sont aussi venues de la part de la communauté internationale, qui espère à la venue d’une alternance à la tête de la République démocratique du Congo. Face à toutes ces pressions exercées sur sa personne, bien que preneur, demandeur et quémandeur, Félix Tshisekedi ne pouvait que renoncer à l’offre diabolique, satanique et machiavélique de Kabila. Une offre diabolique, satanique et machiavélique, pour la simple raison, Kabila allait se servir de cette attente avec Félix Tshisekedi, pour se taper un autre glissement.


Dieu merci, que FATSHI aie rejeté cette offre à la dernière minute. Une façon pour lui de suivre la voie de l’ensemble de la nation rd-congolaise et  de revenir à la raison, que d’offrir de nouveau des béquilles à un Kabila fini. Jusqu’après la conférence de presse de son directeur de cabinet, FATSHI tenait encore à son projet de prendre la primature. On ne sait quelle mouche l’a piqué, pour qu’il revienne ainsi à la raison. Mieux vaut tard que jamais. Pour vu, qu’il y renonce définitivement. En effet, ce sont des sources très crédibles autour de FATSHI et de la kabilie qui ont fait part à C-NEWS de cet échec du deal. Kabila serait même très fâché contre ceux de lui, qui l’ont mis sur le chemin de Félix Tshisekedi. Il semble que lui avait un autre plan pour glisser. Ceux qui l’ont amené sur le chemin de Félix Tshisekedi, l’auraient largué sur une mauvaise piste, murmure-t-on dans les sillages de la majorité. Le conseiller spécial Jean Mbuyu, serait l’homme le plus malheureux et pointé dans ce tournant.


«Nous avons jugé bon que le président n’adhère pas à cette voie. Il doit mettre son temps pour rechausser l’UDPS, à travers le pays en perspective de rempoter les élections à tous les niveaux», explique à C-NEWS, un conseiller de FATSHI, qui était aussi dans la logique de voir le président de l’UDPS, à la primature. D’ajouter : «nous avons renoncé à cette offre. D’ailleurs, le président entamera une tournée à travers la République, pour redynamiser et planifier la voie de notre parti, vers les élections. Nous ne voyons plus aucun intérêt de ce deal avec Kabila ;  qui en réalité ne sera bénéfique qu’à lui seul Kabila. C’est fini donc, cette histoire de prendre la primature». Et voilà Kabila et ses partisans des yeux rouges que pour pleurer. Kabila est sensé promulguer la loi sur la répartition des sièges le mardi 08 mai, avant minuit pour ne pas mettre la CENI en retard.

Corneille Nangaa veut faire son boulot en toute indépendance. D’ailleurs à l’occasion d’une rencontre avec les responsables des organes de presse rd-congolais, il a été clair à propos de ses rapports avec la majorité et Kabila. Il a dit à haute voix et devant tout le monde sans froid aux yeux, qu’il n’était pas kabiliste. 
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