Il est question d’un nouveau défi, pas le moindre, en tout cas. Celui qui place les décideurs face à leurs responsabilités régaliennes et supra-régaliennes. Des étudiants menacent et veulent rétroagir. Ils sont montés au créneau, dès l’annonce, la semaine dernière, de la décision de l’hôtel de ville de Kinshasa. Celle, sans doute, revoyant à la hausse le tarif du transport en commun, de par tous les tronçons de la capitale/Kinshasa. Un message qui a défilé jusqu’ici sur la toile, et dont la signature relèverait d’un groupe d’étudiants anonymes, sensibilise les étudiants de la capitale à battre le pavé, ce 10 mai 2018. Les décideurs sont avertis.

A décortiquer le mobile des auteurs de l’ultimatum en pleine circulation sur la toile, ces derniers éprouvent de la démence quant à l’appropriation, mieux, la génuflexion face au verdict de la hausse de prix du transport en commun. Loin d’acquiescer l’argumentaire de l’hôtel de ville, ces étudiants se sont mis, à dater du jour de l’annonce de cette décision ‘’choc’’ revoyant, à la hausse, le tarif du transport en commun, à mobiliser leurs collègues. Ils haussent décidément le ton et appellent leurs compagnons à secouer les rues de la Capitale pour contester la sentence des décideurs. Cette décision de l’hôtel de ville de Kinshasa rectifiant le coût du transport en commun, par course et trajet, continue, infiniment, à susciter mille réactions dans l’opinion. A en croire le Gouverneur de Kinshasa, André Kimbuta Yango, ce verdict qui s’avère, du reste, curatif, est fonction de la hausse de prix du carburant à la pompe. Des étudiants ayant digéré, à contrario, cette décision, envisageraient battre le pavé, aujourd’hui, pour plaider la révision à la baisse de prix du transport en commun. Les décideurs publics sont là, face à leurs responsabilités.

Alarmes

Il va sans dire que d’aucuns appréhendent, de bon aloi, cette décision. A travers des taxis-bus, la quasi-totalité des débats tourne autour de cette rectification de prix de transport en commun. Force est de souligner que la fameuse crise socioéconomique est en train de prendre une ampleur tellement considérable que la dégradation globale du système économique est devenue un casse-tête réelle. En tout cas, encore une fois, la police nationale congolaise et le Gouvernement aussi bien central que provincial sont face à un défi majeur.
JK
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