Les sociétaires de la Kabilie se sont donné rendez-vous hier à Kingakati. Une grand-messe aux allures d’une mobilisation générale des souverainistes en vue de la victoire aux prochaines élections. Des confidences des participants à cette réunion politique, il ressort d’abord que l’accent a été mis sur l’unité de la Majorité présidentielle en prévision des échéances électorales. Pas seulement. Ce meeting politique a connu aussi l’adhésion et le ralliement des personnalités, des partis et regroupements politiques. D’autres arrivées dans la famille politique du Raïs sont annoncées. 288 présidents des partis politiques ont pointé présents. La rencontre d’hier à Kingakati fait suite à celle des forces politiques constitutives du Gouvernement d’union nationale tenue le 13 avril. Certaines sources affirment que lors de cette réunion, il a été question d’envisager un vaste front des partis et plateformes présents au sein du gouvernement dans l’optique des élections de décembre 2018. Les adhésions et ralliements annoncés rentrent-ils dans cette logique ? Fort possible. Car, avec les contraintes liées au seuil de représentativité nationale, la scissiparité de l’Opposition née à Genval en 2016, la scène politique congolaise ira de big bang en big bang. Il n’est donc pas exclu que Kingakati accouche in fine d’une famille politique dont les limites dépasseraient de loin celle de la kabilie traditionnelle. Cette recomposition du paysage politique ne concernera pas que la Majorité sortante et ses partenaires du Gouvernement issus de l’opposition. Le Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement " RASSOP " n’est plus ce qu’il était. Outre les deux ailes de cette plateforme genvaliste, il faudra compter depuis mars avec l’avènement de " Ensemble pour le changement " de Moïse Katumbi. Un regroupement électoral qui a sérieusement siphonné le Rassop/Limete. J
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