Oui ! Il ne s’est pas limité à la récente annonce de sa candidature à la présidentielle fixée à la date du 23 décembre 2018. Me Luc Fikiri Murefu, puisqu’il s’agit de lui, a d’ores et déjà lancé les primaires des hostilités sur terrain, donc la mobilisation de ses troupes. En effet, il s’est rendu le samedi 16 juin dernier dans la commune de Kimbanseke, une municipalité de la ville-province de Kinshasa. Dans une salle bondée d’une centaine des personnes, cet avocat, évoluant aux Etats-Unis d’Amérique, a sensibilisé, exposé et rasé, d’une part, sur toutes les questions de l’heure concernant la tenue des élections et, d’autre part, sur les points essentiels de son projet de société. Lequel projet, à l’en croire, constitue un véritable almanach pour l’éclosion de la RD. Congo qui, jusqu’à ce jour, baigne encore dans les incertitudes sur plusieurs axes.

«L’inconnu sera connu pour transformer la RDC ». Telle est le principal message que communique le Prince Luc Fikiri partout où il foule ses pieds. Quand bien même qu’il n’ait pas encore une forte aura sur la scène politique du pays, cette figure de proue de la société civile est, tout de même, sûr qu’avec l’appui du Tout-Puissant qui, du reste, maîtrise le destin de quiconque, il sera déclaré président de la République Démocratique du Congo, le jour de la proclamation des résultats. Dans cette optique, il a appelé toute la population, dûment les habitants de Kimbanseke, de mettre, sans ambages, le cap sur les élections inscrites à la fin de cette année. Pour lui, ‘’il n’est plus question de faire tant des remontrances ou contestations au processus électoral en cours. Il faut à tout prix aller aux élections en vue d’obtenir l’alternance pacifique et démocratique au niveau du strapontin de la Res publica’’.

D’ores et déjà, Me Fikiri a expliqué à cette population de ce coin de la capitale kinoise que l’usage de la machine à voter que d’aucuns appellent « machine à tricher ou à voler » ne peut être objet des controverses et, par ricochet, être le point d’achoppement même d’une tenue apaisée des scrutins. A l’en croire, ‘’l’on peut bel et bien utiliser les machines à voter tout en faisant contrôler lesdites échéances par des observateurs locaux. C’est-à-dire, les différents partis qui concourent aux scrutins devront mettre leurs émissaires dans chaque centre de vote pour surveiller le déroulement des challenges’’.

Au cours de son speech, ce candidat déclaré à la magistrature suprême a, en outre, détaillé la quintessence de son projet destiné à transformer rapidement la RD. Congo. Il n’y a pas vraiment de magie à faire étant donné qu’il suffira, entre autres, de lutter, autant que faire se peut, contre la corruption, de rendre le Parlement unicaméral en supprimant le sénat, d’une part, et en réduisant le nombre des députés nationaux de «cinq-cents à deux-cents cinquante», d’autre part. Prince Luc Fikiri a, par ailleurs, réitéré devant ces habitants du district de la Tshangu son vœu de rendre gratuits l’éducation primaire et les soins de santé pour les enfants et les personnes âgées. Dans la foulée, il a signalé qu’il est ainsi l’homme qui devra remonter le Grand Congo de la pente raide qui bloque son épanouissement. C’est donc lui « l’inconnu qui sera connu » au moment où la Commission Electorale Nationale Internationale, CENI, publiera les résultats des élections présidentielles.
Corneille Lubaki
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