*Le Premier ministre honoraire a exhorté les 26 « vice-recteurs » émanant de chaque province à baliser la voie pour un choix éclairé des candidats aux prochains scrutins.

A l’approche des échéances électorales, les acteurs politiques s’activent déjà à séduire leurs potentiels électeurs. Leader avisé, Adolphe Muzito juge le moment propice pour armer la Société civile face à toute tentative de manipulation à laquelle serait exposée la population. C’est dans ce cadre que le « président fondateur » de l’Université populaire de la République démocratique du Congo (UNIPO) est intervenu, hier mardi 26 juin, à la clôture de l’atelier de 48 heures, organisé à l’intention des responsables (vice-recteurs) des 26 provinces (campus).

Au cours de la matinée d’hier, le « recteur » Muzito a recommandé à ses « vice-recteurs » de focaliser l’attention des électeurs sur le projet de société de ceux qui viennent solliciter les suffrages du peuple pour, en retour, leur demander des comptes. Ce qui constituerait une sorte de contrat social.
Représentants du recteur dans les provinces, les vice-recteurs sont appelés à doter la population d’un certain bagage, à travers la formation qu’ils dispensent, pour lui permettre d’opérer le meilleur choix lors des élections.
Les travaux de ce symposium ont ainsi permis aux vice-recteurs des 26 provinces d’être suffisamment outillés pour aider la population à faire le bon choix. Aussi, d’être capables d’opérer le diagnostic en vue d’une solution adéquate. Un diagnostic bien posé, qui donne la meilleure réponse et qui passe par la détermination des axes principaux.

UN RESERVOIR DE CANDIDATS
Appelée a donner sa voix, la population devra désormais être suffisamment blindée pour ne plus choisir ses élus sur base de simples slogans, mais plutôt sur un programme politique ou, mieux, un projet de société.
Pour le président fondateur de l’Université populaire de la République démocratique du Congo, l’objectif du présent atelier est de combler le fossé par les enseignements entre le sommet et la base, à travers, la présence d’une classe intermédiaire évoluant dans une symbiose.
Adolphe Muzito a reconnu à cet effet que la Société civile demeure le réservoir des candidats, plus que même les partis politiques. C’est en son sein qu’on trouve l’expertise qui répond véritablement aux besoins des partis politiques.

DISTINGUER LE BON GRAIN DE L’IVRAIE
En ce moment où les candidats aux élections provinciales s’activent à déposer le dossier, Adolphe Muzito estime que le temps a sonné pour que chacun de prétendants puisse se donner la peine de connaître sa province, les besoins de sa population et éventuellement le budget nécessaire pour y faire face. Les vice-recteurs sont ainsi tenus d’aider la population à distinguer le bon grain de l’ivraie.
« Pour preuve, le député qui promet de construire un pont s’il est élu, doit absolument réveiller l’attention de la population qui doit comprendre que c’est plutôt le rôle dévolu au gouvernement », a fait remarquer Adolphe Muzito.
« Une population avertie, poursuit-il, va immédiatement savoir que le député est appelé à contrôler le gouvernement, à élaborer les lois, à demander au gouvernement, par divers instruments en sa possession, d’améliorer les conditions de vie de la population...

LES 26 VICE-RECTEURS REQUINQUES
Les 48 heures de l’atelier de l’UNIPO ont permis aux 26 vice-recteurs des campus, à travers la République, de faire avec le recteur Adolphe Muzito, le tour d’horizon complet de l’état de leurs entités respectives.
Les problèmes des 26 provinces restent identiques. L’enclavement de certaines provinces empêche l’évacuation des produits champêtres, faute de routes. Les cours d’eaux, pour leur part, ne sont pas suffisamment exploités par manque de bateau. D’où, la difficulté éprouvée par les vice-recteurs pour atteindre toute la population.
En outre, l’insécurité qui sévit dans certaines contrées du pays devient un véritable handicap. Les vice-recteurs ont ainsi été interpellés pour former la population à opérer un bon choix des candidats qui viendront solliciter leurs suffrages. Une manière d’éviter le tâtonnement que l’on déplore aujourd’hui.

UN CADRE D’ECHANGE
Réalisées à l’instar de l’université d’été qu’organisent des partis politiques sous d’autres cieux, ces assises de Kinshasa ont eu pour seule différence le fait qu’Adolphe Muzito faisait ici office de recteur.
A la solde d’aucun parti politique, l’UNIPO, cette université virtuelle, se veut un cadre d’échanges entre la sommité et la base, une espèce d’arbre à palabre, d’émancipation de la pensée sur diverses questions. YK & Emma MUNTU
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