Dans un speech assaisonné de plusieurs promesses à travers une vidéoconférence projetée samedi 9 juin 2018 à Kinshasa, à la place Sainte Thérèse, plus précisément dans la municipalité de N’djili,
Moïse Katumbi, en direct face à ses multiples partisans et militants, estimés à plus de 30 mille personnes, une véritable démonstration de force de ‘‘Ensemble’’, a promis un retour en pop star à Kinshasa pour déposer sa candidature à la présidentielle 2018. Polyglotte, le leader de ‘’Ensemble’’ a opté pour le Lingala, l’une des quatre langues nationales, pour s’adresser, dans une communion parfaite, à ses supporters qui, manifestement, avaient pris toutes les dispositions pour démasquer infiltrés et autres fauteurs des troubles. Le tout, sous l’œil vigilant d’une police nationale qui a affiché un comportement républicain, irréprochable, sans provocation aucune. Mais, aussi, sous un accompagnement discret et très appréciable de la Monusco. Hautement fignolé, le message du leader de ‘’Ensemble’’ était illuminé d’espérance dans tous les secteurs de la vie nationale, entre autres, la santé, l’éducation, l’eau et l’électricité, l’emploi, le salaire de misère des fonctionnaires, médecins, professeurs d’universités, policiers et militaires. S’agissant des questions brûlantes d’actualité, Moïse Katumbi est resté catégorique sur certaines d’entre elles, à savoir : pas de troisième mandat pour le Président Kabila, pas de machine à voter qu’il qualifie de ‘‘machine à tricher’’, non au report des élections. Il promet, par ailleurs, de poursuivre la lutte contre l’instrumentalisation de la justice ainsi que le combat pour la libération des prisonniers politiques.

Visiblement, déterminé et engagé à changer les conditions sociales de vie des Congolais, l’homme promet, entre autres, de doter la RD. Congo d’un budget de cent milliards de dollars américains et faire du Congo-Kinshasa un bijou de référence sur le continent africain, à la lumière des œuvres qu’il a réalisées à son temps à la tête du Katanga. Ainsi, Katumbi Chapwe se présente dans une casquette de sauveur pour la RDC. Sur place, en effet, le message apporté par Katumbi aurait été aperçu par ceux qui le soutiennent comme l’histoire de celui-là même dans la Bible du sauveur qui libera le peuple israélien de l’esclavagisme égyptien dont d’ailleurs, curieuse coïncidence il porte le nom de ce personnage biblique : Moïse.

En réalité, c’était un Katumbi qui a recouvré sa santé après avoir fait l’Europe où il séjourne encore.

Dans un message comme pour détailler sa vision d’un Congo fort, prospère et émergent, l’homme a insisté sur la création d’emploi, disposer un salaire décent aux congolais dont les militaires et fonctionnaires de l’Etat, la création des grandes et compétitives universités à travers la RD. Congo, relancer l’électrification sur l’ensemble du pays, disposer de l’eau potable à toutes les familles de la République et mettre fin à la famine sur le territoire national.

Décrispation politique

Jusqu’à preuve du contraire, ce candidat de la plateforme Ensemble pour le changement à la présidentielle du 23 décembre 2018, a, sans ambages, indiqué que son cheval de bataille est aussi la libération des prisonniers politiques. Il a, par ailleurs, salué l’acquittement du Chairman du MLC, Jean-Pierre Bemba Gombo par la Cour Pénale Internationale, dans l’affaire concernant les crimes de guerre et crimes contre l’humanité dont ses troupes ont été accusées dans une intervention à Bangui, en Centrafrique, en 2002. Parmi les prisonniers qui doivent recouvrer leurs libertés tant politiques que civiles, Katumbi a nommément cité les noms de Franck Diongo, Carbone, etc.

Contre un 3ème mandat et non à la machine à voter

A l’entendre, le rendez-vous du 23 décembre 2018 ne doit subir aucun report. Dans cette perspective, il a laissé entendre qu’il était dans des démarches diplomatiques pour veiller au respect effectif de cette date, telle que attendue par l’ensemble du peuple congolais. Du reste, Moïse Katumbi, sans froid, est revenu sur cette histoire du troisième mandat de l’actuel Président de la République, Joseph Kabila Kabange, auquel il s’est opposé. Sur cette même lignée, il a également dans son adresse, rejeté l’utilisation de la machine à voter qu’il a qualifié d’instrument de ‘’tricherie’’.

Candidature commune

Plus loin dans ses propos, Moïse Katumbi, lui, a personnellement, affirmé qu’il suit d’une oreille attentive tout ce qui se passe en République Démocratique du Congo. Et, tout au long de son speech, il a appelé l’ensemble de la population Rd. Congolaise à garder son calme. Car, a-t-il poursuivi, il revient bientôt au pays. Contrairement à tout vent malsain, l’homme a tenu à fixer l’opinion sur une parfaite communion avec Vital Kamerhe, Félix Tshisekedi, respectivement, Président de l’UNC et Président de l’UDPS. D’ailleurs, il sera question de travailler sur une candidature commune d’ici là, a-t-il conclu.

La Pros.

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