Sevré à jamais de leur père spirituel, les fidèles du Ministère du combat spirituel se retrouvent de nouveau orphelins. De mère cette fois-ci. Maman Elisabeth Olangi Wosho n’est plus. Elle est décédée hier mardi 5 mai des suites d’une crise cardiaque, a annoncé dès les premières heures Jessy Kabasele, le conseiller en communication du couple Olangi. Ce, alors que trois jours seulement venaient de s’écouler depuis l’inhumation de son mari, que les croyants appelaient avec vénération « Papa Olangi ».

"Tout a commencé le lundi vers 23 heures. Maman Elisabeth Olangi a eu un malaise avant de piquer une crise. Et elle ne s’en est pas sortie. Je crois que cela est lié à la disparition de son mari. On est humain, et ce n’est pas facile de se séparer de celui avec qui on a passé 48 ans de vie commune. Et surtout qu’elle a fait le deuil pendant huit mois avant d’enterrer son mari. Donc, elle n’a pas pu supporter", a déclaré Jessy Kabasele sur les antennes de la radio Top Congo.
Selon certaines sources proches de la communauté "Combat spirituel", maman Olangi avait visiblement l’air très choqué et abattu depuis la disparition de celui qui était pour elle à la fois un mari, un ami, un collaborateur, voire un collègue serviteur de Dieu. C’est ce qui, expliquent-ils, aurait précipité sa mort.
L’annonce de la disparition de cette servante de Dieu, Olangi Wosho, avait sonné comme un coup de tonnerre hier dans les de rues de Kinshasa. Des messages de condoléances et de sympathie n’arrêtaient de pleuvoir sur les réseaux sociaux. Des chrétiens interrogés ont eu du mal à retenir leurs larmes. "Ce fut une femme très dévouée qui ne se lassait de prêcher la bonne nouvelle à travers le monde", a lâché une croyante.
En attendant que le programme des obsèques soit arrêté, les fidèles interrogés devant le siège de la communauté religieuse "Combat spirituel", rendent grâce à Dieu et lui demandent de les soutenir pendant ce moment combien douloureux. " Qu’Il soit loué et glorifié. Car Il a donné et Il a repris", nous a confié une habituée du ministère du « Combat spirituel », entre deux sanglots. Orly-Darel NGIAMBUKULU
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