Ce n’est plus que question de quelques jours ou même quelques heures, peut-être. Le ministre des affaires avec le parlement, Jean-Pierre Lisanga Bonganga envisage de démissionner du gouvernement Tshibala. Des pressions seraient exercées sur lui en vue de le pousser à signer la Charte du FCC –Front commun pour Congo. Jusqu’à ce jour, Lisanga n’a pas apposé sa signature sur le bas de cette Charte. Lisanga estime qu’il a sa plateforme -dénommée Arc-en-ciel. Il ne voit pas pourquoi signera-t-il, en plus de force la Charte d’un autre regroupement politique. D’ailleurs, Lisanga en à ras-le-bol de ces pressions sur lui, qu’il envisage de quitter le gouvernement, pour aller s’occuper de sa plate-forme, en perspective des élections. Plateforme dirigée par le sénateur Mabaya. A cause de cette résistance, le régime a activé un vieux dossier de coup monté et manqué, datant de 1975. Lisanga est convoqué demain vendredi 13 juillet devant la Cour militaire, pour répondre entant que renseignant, sur quelques questions liées à ce coup d’Etat manqué. Cependant, les accusés de ce coup d’Etat monté et manqué ont été amnistiés par la conférence nationale souveraine, CNS. «En 1975, j’étais encore à l’université», explique Lisanga à C-NEWS ; avant de s’interroger : «comment un étudiant pouvait-il monté un coup d’Etat à cette époque?». Lisanga affirme à C-NEWS, qu’il sera bel et bien demain devant ce juge militaire pour répondre aux questions de la Cour. Présent au 3ième congrès du MLC, Lisanga a salué l’idée de la candidature commune de l’opposition lancée par la secrétaire générale du parti bembiste, Eve Bazaiba Masudi, dans son mot d’ouverture des travaux du 3ième conseil des représentants.
C-News
LIENS COMMERCIAUX

[VIDEOS][carouselslide][animated][20]

[Musique][vertical][animated][30]

 
Top