La monnaie locale n’est plus suffisamment protégée par les usagers. Symbole de la souveraineté, elle ne bénéficie plus d’une attention particulière. Les vendeurs comme les acheteurs ne ménagent plus ces billets de banque.

Ils sont falsifiés et salis à tous les égards. Les huiles dans le marché ou encore la saleté issue de la braise, sont comptées parmi les premières ennemies de la monnaie nationale. D’où le terme "blessé de guerre".
Certes, les campagnes de sensibilisation ont porté leurs fruits, poussant les Congolais à se munir désormais de porte-monnaie pour garder en sécurité les devises.
Dans le même souci, le gouvernement Congolais et la BCC luttent pour la stabilisation de la devise nationale. Son effort va justement dans le sens de maîtriser le niveau de dépréciation et de fluctuation monétaire. Une façon de revaloriser le franc congolais.
L’ennemi de la monnaie congolaise est, en premier lieu, ses utilisateurs qui n’hésitent pas à griffonner dessus. On retrouve sur certains billets de banque, des inscriptions comme les numéros de téléphone, les adresses des domiciles, les noms, des dessins, etc. Chose qu’on ne peut pas faire avec une monnaie étrangère.
Comme pour dire que les porte-monnaies servent plus à protéger les devises étrangères (Euro, Dollar…) que la monnaie locale.
A en croire certaines personnes, la protection accordée aux autres monnaies étrangères est due au fait qu’une fois déchirées, salies, elles perdent toute leur valeur. On ne pourra plus s’en servir alors que le franc congolais lui est prise sans problème en cas d’échange, peu importe son état.
Qui pourra alors donner du poids à la monnaie nationale ? N’est-ce pas là un complexe ? Il est grand temps de repenser les choses autrement pour donner de la fierté, de la valeur à notre monnaie le franc congolais. Tania MUBUADI
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