C-NEWS a échangé avec un bon nombre d’acteurs politiques membres du MLC, pendant les assises du congrès. Il était question d’évoquer une éventuelle cohabitation entre le président du MLC et le président de ‘Ensemble’, Moïse Katumbi. La question a été celle de savoir si entre les deux, tous candidats à l’élection présidentielle du dimanche 23 décembre, pouvait y avoir un mariage solide. Voici ce qu’a été la réponse de ces cadres du MLC. Le constat est que le MLC n’est pas prêt à porter la candidature d’un autre, outre celle de son chef Bemba. «Nous ne nous sommes pas battus, ou encore Bemba n’a pas passer tous ces 10 ans en prison, pour y sortir et venir soutenir la candidature d’un autre», explique à C-NEWS, l’un des congressistes. Ce dernier, d’ajouter : «le MLC est en mesure de porter son candidat, à la présidence de la République. Nous ne sommes pas donc disposés à soutenir Katumbi. Il n’y aura pas cette cohabitation». Au MLC, la cohabitation Bemba-Katumbi est hypothétique, par le fait que, le président de ‘Ensemble’, serait aussi à la manœuvre à propos de ce qui arrive au sénateur. Louis Michel, l’ancien ministre des affaires étagères belges, est accusé d’opérer pour les comptes de Katumbi, pour faire trainer le dossier Bemba, de la même manière que le régime de Kinshasa, le fait avec la procureure Bensouda, de la CPI. Déjà, Bemba était au courant de ces manœuvres, qu’il a refusé de recevoir, avant sa sortie, Moïse Katumbi, dans sa cellule de la Haye. «Nous ne saurions pas nous lier avec des gens qui nous font des coups bas», explique à C-NEWS, un autre cadre du MLC. Entre temps, au MLC, les voies s’élèvent pour affirmer que l’appel de Katumbi pour un candidat commun de l’opposition n’est que de la mascarade. «Katumbi n’est pas sincère», aurait même laissé entendre Bemba, à ses collaborateurs. Bemba serait plutôt prêt à s’allier à Vital Kamehre et Félix Tshisekedi. Déjà avec Kamerhe, les discussions sont très avancées pour un ticket politique. S’agissant de Muzito, l’ancien premier ministre, Bemba estime que celui-ci a une position ambigüe. Il a eu du mal, pour prendre le leadership du PALU. Dans l’entre temps, Bemba qui n’est pas disposé à rallier Katumbi, poursuit ses contacts avec les milieux internationaux. Ce sont des contacts, qu’il mène dans le silence. Avant son déplacement de Rome, le chairman avait bien-avant fait les Etats-Unis, où il a été reçu par les collaborateurs de l’ancien sous secrétaire d’Etat américain, Herman Cohen. Celui-là même qui avait annoncé la libération de Bemba avant tout le monde. Dans son bureau de Bruxelles, dans sa résidence, Bemba reçoit de temps en temps, les visites des diplomates de certains pays occidentaux et africains. Bemba et son parti sont au courant de la manœuvre de la CPI, à rendre le verdict dans la deuxième affaire, le 12 août, pour bloquer Jean-Pierre Bemba Gombo, -JPBG a déposer sa candidature, à la CENI, pour les élections générales du dimanche 23 décembre.
C-News
LIENS COMMERCIAUX

[VIDEOS][carouselslide][animated][20]

[Musique][vertical][animated][30]

 
Top