L’opposant congolais, Moïse Katumbi, n’a toujours pas régularisé sa situation après son interpellation, le 14 juin dernier, en raison d’un passeport jugé « falsifié » par la police belge, a indiqué jeudi 5 juillet l’Office belge des étrangers.
« Jusqu’à présent, nous n’avons enregistré aucune réaction ou démarche de sa part. On peut donc dire qu’il est actuellement en séjour illégal. Son passeport reste pour le moment confisqué au niveau du procureur du roi », a déclaré à JeuneAfrique jeudi à Bruxelles, Geert Devulder, le porte-parole de l’Office belge des étrangers.
La police belge avait arrêté M. Katumbi dans la nuit de mercredi à jeudi 14 avril après son atterrissage à Brussels Airport de retour d'un voyage en Israël.
Pendant le contrôle de son passeport, un problème était apparu : « une fausse page d'identité avait été jointe à son passeport », selon une source policière interrogée par La Libre Belgique.
Au lieu d'être refoulé, comme c'est habituellement le cas pour les personnes se présentant avec de faux papiers, Moïse Katumbi s'est vu octroyer un laissez-passer de quinze jours après un contact avec les Affaires étrangères et l'Office des étrangers. Ce permis temporaire lui avait été octroyé, afin de produire « un document de voyage officiel et authentique. »
Suite à la décision des autorités congolaises de retirer les passeports semi-biométriques en janvier 2018, axait expliqué le bureau du Moise Katumbi, l’ex-gouverneur du Katanga et candidat déclaré à la présidentielle avait introduit une demande en bonne et due forme de passeport biométrique auprès de l’Ambassade de la RD Congo en Belgique. « Cette demande avait été refusée par le régime de Kinshasa sans aucune raison valable », avait poursuivi la même source, dénonçant un acharnement politique.



D’après l’Office des étrangers, Moïse Katumbi n’a toujours pas régularisé sa situation après son interpellation, le 14 juin dernier, en raison d’un passeport jugé « falsifié » par la police belge.



Exilé en Europe depuis plus de deux ans, l’opposant congolais avait été brièvement arrêté le 14 juin à l’aéroport de Bruxelles-Zaventem. En cause : un passeport jugé « falsifié » par la police fédérale.

L’Office des étrangers lui avait alors octroyé un laissez-passer de quinze jours afin de produire « un document de voyage officiel et authentique ».
« Aucune réaction ou démarche de sa part »

« Jusqu’à présent, nous n’avons enregistré aucune réaction ou démarche de sa part, déclare Geert Devulder, porte-parole de l’Office des étrangers. On peut donc dire qu’il est actuellement en séjour illégal. Son passeport reste pour le moment confisqué au niveau du procureur du roi. »

De son côté, Moïse Katumbi nie toute falsification de son passeport. « Les données électroniques de mon passeport ont été désactivées suite au passage aux passeports biométriques en janvier, a affirmé l’opposant sur son compte Twitter. Le régime m’a refusé un nouveau passeport. Leur intention était claire : me retirer mes papiers. J’ai toujours voyagé avec ce passeport, qui comporte de nombreux visas. »

Les données électroniques de mon passeport ont été désactivées suite au passage aux passeports biométriques en janvier. Le régime m'a refusé un nouveau passeport. Leur intention était claire, me retirer mes papiers. J'ai tjrs voyagé avec ce passeport qui comporte de nbreux visas
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