Selon le communiqué dont une copie volante a été interceptée hier sur la toile, l’objectif visé dans cette démarche consiste, pour le leader de cette plateforme politique de l’Opposition, de profiter de quelques jours d’ici le 8 août 2018 pour le dépôt de sa candidature à la présidentielle du 23 décembre 2018.
Delly Sessanga, Secrétaire Général de l’Ensemble pour le changement, a précisé également qu’une demande d’autorisation d’atterrissage de son avion, un jet privé, aurait été déposée ce lundi 30 juillet 2018 auprès des autorités de l’Aviation civile. A quoi va-t-on, donc, assister ?
Quels sont les contours de la suite de ce retour aux contours agités ? Difficile à dire. Toutefois, le moins que l’on puisse ajouter, peut-être, est que tout récemment, Me Dupont Moretti, l’un des Conseils de Katumbi, affirmait qu’il n’y aurait aucune raison pour que ce dernier ne rentre pas en homme libre dans son pays.
Chose que Delly Sessanga a, lui aussi, confirmé ce lundi à Kinshasa. Du côté de la justice, le mutisme est encore total. Déjà, en son temps, Alexis Thambwe, le Ministre de la Justice, avait dit que le jour où Katumbi ne pointerait en RD.
Congo, il aurait à se présenter devant ses juges, pour des raisons de ses multiples démêlées. Y a-t-il eu évolution dans la lecture des faits, au regard de l’Accord de la Saint Sylvestre ? Jusque-là, en tout cas, des signes d’apaisement sont loin d’être au rendez-vous.
Des craintes, quoiqu’exprimées ça et là, ne place Katumbi dans l’obligation d’abdiquer. Et, pourtant, il sait d’avance que lors de ce retour, il joue le tout pour le tout.