Le retrait du président congolais Joseph Kabila " est une décision historique en Afrique centrale, même si elle ne règle pas tout ", ont commenté des sources diplomatiques françaises citées par l’agence de presse officielle AFP.

" C’est la bonne décision, l’inverse aurait constitué une fuite en avant, aurait satisfait les plus durs dans l’entourage de Joseph Kabila mais précipité l’isolement du pays ", estime la même source, en rappelant que jamais jusqu’ici la République Démocratique du Congo n’a connu de transition du pouvoir pacifique.

JOSEPH KABILA A RESPECTE LA PAROLE DONNEE
" Cette décision n’est pas une surprise, car Joseph Kabila restait très constant sur ce point, mais dans son entourage les opinions n’étaient pas homogènes. Et dans cette région, ce n’est pas la pratique habituelle que de passer la main, c’est plutôt l’inverse qui est la norme. C’est une posture courageuse de Joseph Kabila que d’aller jusqu’au bout de la démarche qu’il avait engagée ".
Alors que la constitution ne lui permettait pas de briguer un nouveau mandat, l’opinion sans doute guidée par les leaders de l’opposition et la presse internationale, ne semblait pas comprendre son obstination à se contenter de dire qu’il la respectera.
La Belgique a aussi pris acte du choix du dauphin et appelle à des élections libres et crédibles.

ENTRETIEN MACRON-RAMAPHOSA
Le président français Emmanuel Macron (photo) a abordé la situation en RDC dans un entretien téléphonique avec son homologue sud-africain Cyril Ramaphosa, qui doit se rendre assez vite à Kinshasa, précise Paris.
" Le président de la République a réitéré son plein soutien aux efforts de dialogue entrepris par les pays de la région, l’Union africaine et les organisations sous-régionales", a indiqué l’Élysée mercredi.
Le président Macron continuera à " travailler avec les acteurs clés de la région " pour " le respect des jalons qui doivent mener à ce que les élections se passent le mieux possible ".
La République française évoque notamment la validation des candidatures et le respect du calendrier, pour lesquels demeurent "beaucoup d’incertitudes ".

QUE LE MEILLEUR GAGNE
Quant au choix d’Emmanuel Ramazani Shadary comme candidat-dauphin du président Kabila, malgré le fait qu’il ait été sanctionné par l’Union Européenne, pour la France, "il n’y a pas de bon ou mauvais candidat" car " ce n’est pas une question de casting ".
La France ne voit pas non plus ce choix comme une manière indirecte pour Joseph Kabila de garder le pouvoir.
"Nous avons vu des contre-exemple, comme en Angola. Il faut être très modeste sur de telles analyses". Top Congo


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