La Commission électorale nationale indépendante -CENI- a éclairé les lanternes sur la question d’invalidation de certains candidats députés. Jeudi 30 août 2018, Corneille Nangaa s’est attelé sur les cas des candidats députés Frédéric Batumike du Sud-Kivu, et Aimé Kilolo. Selon le
patron de la centrale électorale, le député provincial Batumike a été condamné pour crimes contre l’Humanité par la Cour militaire du Sud-Kivu. «C’est seulement hier, 29 août 2018 que la Cour militaire du Sud-Kivu a déposé son Arrêt au Secrétariat exécutif provincial du Sud-Kivu. Et le Secrétaire Exécutif provincial nous l’a immédiatement transmis, il y a seulement 24 heures», a-t-il fait savoir. Pour Nangaa, il est dès lors logique que l’opinion se pose la question de savoir par quel élément le juriste du BRTC de la CENI pourrait découvrir cette condamnation dans le chef de Fréderic Batumike. Sachant que, a-t-il renchéri, la loi électorale,dans ses articles 121 et 149,n’exige pas qu’il soit joint l’extrait du casier judiciaire à la déclaration de candidature d’un candidat député national ou provincial.

Se dédouanant, le président de la CENI a fait remarquer que la grande responsabilité est placée du côté des partis et regroupements politiques ainsi que des organisations de la Société civile qui devraient avoir des témoins, journalistes et observateurs qui devraient dénoncer ce cas dès l’affichage par le BRTC. Il a encouragé ce qui s’est passé à Gbadolite, où il a été dénoncé, lors de l’affichage, le cas des candidats n’ayant pas la nationalité RD-congolaise.

Concernant le cas du candidat Aimé Kilolo, Corneille Nangaaa renseigné qu’il s’agit d’un candidat suppléant frappé de double cause d’invalidation: sa nationalité belge et sa condamnation pour subornation des témoins. Lui aussi non dénoncé pendant l’affichage, la CENI dit n’avoir eu aucun élément pouvant conduire à le déclarer non conforme.

«C’est par les deux lettres du ministre de la Justice nous envoyant l’Arrêt que la Chambre d’Appel de la CPI arendu dans l’affaire de subornation des témoins que nous nous sommes rendu compte qu’il était condamné et qu’il était belge. La plénière de la CENI l’a invalidé pour ces deux causes d’inéligibilité», a clarifié Corneille Nangaa.

TM
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