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1. Il faut une politique qui stimule la jeunesse Congolaise à la révolution industrielle



La RDC dispose des ressources naturelles énormes et immenses. Tout ce qui est produit sous le soleil est soit à base de, soit contient des ressources naturelles de la RDC: avions et vaisseaux spatiaux, voitures, trains, bateaux, machines lourdes, appareils électriques, appareils électroniques, appareils électromécaniques, appareils électroménagers, instruments de mesure, boutons, aiguilles, panneaux solaires, produits pharmaceutiques, etc., bref, tout ce qui existe sur terre comme produit manufacturé a l’empreinte des ressources la RDC. La RDC détient donc toutes les ressources naturelles dont la planète terre a besoin pour son avenir.

La formule pour la RDC de devenir super puissance mondiale est déjà là, et est la suivante: Talents des habitants de la RDC + Immenses ressources naturelles de la RDC = super puissance économique, technologique et industrielle du monde.

Questions aux Congolais: pourquoi êtes-vous plutôt super pauvres, au lieu d’être super puissants? Ça fait des décennies que vous creusez pêlemêle et détruisez la forêt et la terre à la recherche chaotique et irrationnelle des matières premières dans vos villages, villes et cités ; quelle en est le résultat?  La RDC est-elle développée, avec des infrastructures de base modernisées, avec une économie vibrante, avec des habitants qui produisent tout sur place pour le besoin national et pour le marché régional et mondial?

La réponse à ces questions est claire : Non, la RDC n’est pas développée, elle est très pauvre et misérable. En fait, les dirigeants politiques en RDC sont incapables et sont de mauvaise foi quant à articuler des programmes et plans d’actions concrètes pour stimuler la jeunesse Congolaise à la révolution scientifique et industrielle.  Au contraire, les dirigeants politiques de la RDC sont aveuglés par l’accumulation égoïste des richesses moyennant l’exploitation d’or, de diamant, de cobalt, et d’autres pierres précieuses en complicité avec leurs compagnies étrangères qui pillent ces ressources naturelles par destruction des forêts, des terres, des rivières et lacs, pendant que la majorité des populations de la RDC est proie à la famine et à la propagation incontrôlée des maladies contagieuses.  Voilà pourquoi il n’y pas de révolution scientifique et industrielle en RDC.  Et en conséquence, la RDC occupe la dernière place et se retrouve parmi les pays les plus pauvres du monde malgré les immenses ressources naturelles dont elle dispose.



2. Les mêmes gens et la même politique donneront le même résultat


Jeunes filles et jeunes garçons Congolais, ce gouvernement des illégitimes irresponsables et escrocs gaspillent votre avenir, s’en foutent et s’en moquent. Il faut les contraindre par tous les moyens nécessaires à dégager : c’est question de justice, c’est question de prendre la justice entre vos mains, pour retourner discrètement mais efficacement les mêmes sorts tragiques à ceux et celles-là qui gaspillent vos vies et vous infligent des sorts tragiques avec impunité.


A vous, aspirants futurs et nouveaux leaders politiques de la RDC, vous n’avez pas droit à l’erreur ou au tâtonnement. La jeunesse Congolaise et les populations Congolaises sont prêtes pour la révolution scientifique et industrielle en RDC, et attendent beaucoup de vous comme nouveaux dirigeants. Vous serez au volant de la RDC et devez conduire le pays sur son chemin de renaissance scientifique, technologique et industrielle. Que devez-vous faire ? Certainement beaucoup de choses car la RDC a les ressources et les talents pour cette révolution scientifique, technologique et industrielle tant attendue.



Un exemple concret serait pour le nouveau gouvernement de créer un fond national d’industrialisation avec des agents chargés de parcourir les villages, villes et cités afin de supporter des initiatives pour que les écoles, instituts techniques et professionnels, instituts supérieurs et universitaires partout en RDC puissent mettre sur pied et en pratique des programmes d’enseignement appliqué comme sera expliqué ci-dessous. Ces agents ont aussi la responsabilité de mobiliser et susciter des talents, afin que les Congolaises et Congolais partout à travers le pays qui sont animés d’esprit de créativité soient stimulés et appuyés à créer des compagnies, des petites et moyennes entreprises dans tous les domaines de la vie et de la société.



Un autre exemple concret que beaucoup des pays dans le monde pratiquent déjà, c’est pour le nouveau gouvernement de la RDC de passer une loi claire qui oblige les grandes compagnies multinationales qui gagnent des contrats du gouvernement pour des grands travaux en RDC de travailler en partenariat avec des petites et moyennes entreprises Congolaises afin que ces petites et moyennes entreprises Congolaises puisent développer capacité et habileté de faire le même travail.  Ainsi les compagnies multinationales qui gagnent des contrats miniers, des contrats de construction ou réparation des infrastructures en RDC, seront obligées par la loi à travailler avec des petites et moyennes entreprises Congolaises.  Ceci veut dire que les offres et contrats en RDC doivent contenir des clauses claires stipulant que la compagnie internationale ou étrangère qui gagne un contrat de travail en RDC doit obligatoirement travailler avec, et/ou former, un nombre déterminé des petites et moyennes entreprises Congolaises dans le même domaine.  Le résultat d’une telle loi sera qu’à la fin d’un contrat de travail par une compagnie étrangère, il y aura des petites et moyennes compagnies Congolaises qui ont appris et maîtriser comment faire ce même travail.  Après une décennie, ces petites et moyennes compagnies Congolaises deviendront expérimentées, autonomes, et commenceront à former d’autres compagnies Congolaises, et d’un coup il y aura des millions des compagnies industrielles Congolaises capables de faire des grands travaux de construction en RDC, dans les pays voisins, et à travers le monde.



3. Eléments d’une révolution scientifique et industrielle en RDC


Jeunes filles et jeunes garçons Congolais, voici quelques exemples concrets sur le chemin de la révolution scientifique et industrielle en RDC. Tout commence avec les jeunes, avec l’apprentissage qui se fait à l’école. Ceci est très important. Voici comment vous allez acquérir et développer des connaissances, capacités et compétences pour déclencher la révolution scientifique, technologique et industrielle dans votre pays. En somme, toutes les branches et tous les cours enseignés dans vos écoles, instituts techniques et professionnels, supérieurs et universitaires, doivent être appliqués à la vie, aux situations et conditions de vie que vous vivez chaque jour en RDC. En d’autres termes, la connaissance doit être inférée de la réalité du vécu quotidien, et la science doit s’appliquer à cette même réalité du vécu quotidien pour son amélioration.


Exemple 1 : Le cas de l’enseignement des langues et de la linguistique. Les élèves et étudiants ne doivent pas simplement mémoriser des mots, des figures de style, et des littératures de toute sorte. Non. Chaque mot doit s’accompagner de l’objet qu’il désigne. Chaque figure de style doit illustrer la réalité culturelle, sociopolitique et économique vécue par les populations afin d’alerter les élèves/étudiants à ouvrir les yeux pour dénicher le vrai du faux, les mensonges de la vérité, etc.   De cette façon-là, les mots, les figures de style, la littérature, etc., ne sont pas seulement abstraits et vagues mais précis, concrets et surtout pertinents. Car la science, c’est la précision, c’est comment comprendre le vécu, c’est comment comprendre les aspects complexes de notre univers, c’est comment discerner le faux du vrai, afin de transformer et améliorer la société et les conditions de vie de chaque jour.



Example 2 : Les mathématiques. Les enfants ne doivent pas simplement mémoriser que un plus un égal deux. Cette expression mathématique doit s’accompagner de la réalité concrète, comme par exemple un crayon plus un crayon égal deux crayons. Une banane plus une banane égal deux bananes. Mais un crayon plus un stylo n’est pas calculable. On ne peut calculer que des réalités semblables, avec même unité de mesure. Une banane plus une mangue n’est pas calculable pour la même raison.   Les figures géométriques doivent être illustrées par tout ce qui est tout autour de soi : les yeux illustrent le cercle, le tableau dans la salle de classe illustre le parallélogramme, les notions de surface et volume peuvent s’illustrer par une page d’un livre (surface), et tout le livre (volume).  Le mur de la salle de classe qui touche le pavement forment un angle droit. Quand tu regardes une bicyclette, une voiture, une montre, un bâtiment, etc., quelles sont les formes géométriques que tu peux déceler à partir de ces objets ?  Il suffit de regarder soi-même, de regarder autour de soi, et l’on ne peut ne pas constater que tout est fait des figures et des formes géométriques diverses telles que ligne, surface, rectangle, triangle, polygone, cylindre, cercle, etc.  Il ne s’agit donc pas de mémoriser abstraitement ces notions de géométrie, de trigonométrie, des mathématiques avancées comme intégrales, dérivées, équations différentielles etc. Non. Toutes ces notions mathématiques de base et avancées doivent être enseignées en rapport avec, et illustrées par, la réalité de la vie quotidienne. C’est cela l’enseignement appliqué pour la révolution scientifique en RDC, lequel enseignement poussera les élèves et les étudiants à mesurer degré de leur connaissance non pas par des théories vaguement mémorisées que l’on oublie toute de suite après les examens, mais par ce qu’ils ont appris de la réalité du vécu et comment ils peuvent utiliser cette connaissance pour améliorer cette réalité du vécu.

Example 3 : La géographie et l’histoire.  En géographie, les enfants de l’école primaire doivent par exemple apprendre à tracer sur papier les limites de leurs domiciles (mapango) par rapport à ceux des voisins ; ils vont tracer et nommer les avenues et les rues qui séparent leurs domiciles de ceux des voisins : c’est cela la géographie. Et progressivement, ces enfants doivent être initiés à tracer sur papier les limites de leur village, de leur commune, de leur territoire, de leur province, etc.   En histoire, les travaux en classe doivent initier les enfants à se renseigner auprès de leurs parents ou grands-parents sur leur origine familiale. Qu’ils écrivent et décrivent leurs lignées familiales comme présentations orales et écrites en classe. Une telle pratique est déjà une initiation à la recherche scientifique. Ces élèves sont donc initiés aux recherches sur leur passé historique, sur l’histoire de leurs familles, de leurs clans, de leurs tribus, etc.  Pendant des présentations en classe, ces élèves sont initiés à relever les différences et les ressemblances de leurs histoires familiales, et constater que les uns peuvent apprendre des autres. Déjà a ce niveau, ces élèves sont devenus des historiens de leurs familles, clans, villages, tribus, etc.   Au niveau des instituts professionnels, supérieurs et universitaires, chaque étudiant doit être capable de faire la carte géographique de son village, de sa commune, de sa province, et de la nation.  Les étudiants des centres urbains doivent faire des cartes géographiques qui reflètent les nouvelles avenues et rues, les nouvelles habitations, etc., et même proposer comment doit-on ou devrait-on tracer les avenues et les rues pour éviter des habitations chaotiques et désordonnées dans la cité.  Ils peuvent aussi dessiner et proposer des parcs recréationnels avec des arbres et pelouses pour la santé environnementale et la santé des populations de la cité.  Ils peuvent aussi, à titre d’exemple, proposer qu’à Kinshasa, tout au long du fleuve Congo, il faut laisser un espace vert d’un demi kilomètre avec pelouse et sentiers de promenade longé par des restaurants et boutiques pour la beauté culturelle et pour le loisir des populations de la ville.  Un enseignement appliqué au vécu va transformer les élèves et étudiants en innovateurs, inventeurs, entrepreneurs, etc.

Example 4 : Chimie et botanique. Un exemple : les étudiants ne doivent pas seulement mémoriser le tableau périodique, mais ils doivent plutôt être initiés à comprendre que les éléments qui sont sur ce tableau périodique existent dans la nature, c’est-à-dire dans l’air, dans l’eau, dans le sol, dans les feuilles, dans les écorces et sèves d’arbres.  Ainsi les étudiants doivent être formés et doivent développer les capacités à savoir comment identifier ces éléments, savoir quels instruments utilise-t-on pour identifier ces éléments, savoir comment utilise-t-on ces instruments, savoir qui fabrique ces instruments et combien coutent-ils, etc. ?   En ce sens, un étudiant qui termine ses études en chimie sait comment analyser les éléments chimiques, et il peut décider de commencer à faire des produits pharmaceutiques à base d’abondantes plantes médicinales qui sont dans le pays.  D’autres étudiants peuvent décider de se consacrer à identifier et écrire sur les éléments nutritifs et non nutritifs qui sont dans nos légumes, nos tubercules, notre foufou, notre loso, nos makemba, nos bitekuteku, etc.  L’amélioration alimentaire et pharmaceutique que ces étudiants vont apporter sera absolument révolutionnaire.



Example 5 : Génie mécanique et industrielle. Les étudiants de génie mécanique doivent être initiés à être des curieux permanents vis-à-vis de tout objet et de tout instrument : outils, moteurs,  machines, etc.  C’est-à-dire en classe comme en dehors de classe, ces étudiants doivent toujours et partout se poser la question : comment fonctionnent ces choses ? Comment ces choses sont-elles fabriquées ?   Les travaux pratiques et expérimentaux doivent se concentrer sur le démontage et remontage des instruments aussi petit comme un stylo, aussi complexe comme un appareil photographique, et aussi grand comme un moteur de voiture.  Les travaux de fin d’études doivent culminer dans la fabrication sur place, avec les moyens locaux, d’un outil, d’un instrument, d’une machine, d’un moteur, d’une pièce d’avion, d’un train sur rails, d’un bateau ou un élément essentiel d’avion, de train, de voiture, etc.  Par exemple : un étudiant qui décide pour son travail de fin d’études de fabriquer une bicyclette pour les handicapés adaptée aux routes bouées des milieux ruraux doit imaginer et fabrique 60 pourcents des pièces localement, et utiliser 40 pourcents des pièces qu’il ne peut pas fabriquer localement.  Qui s’étonnerait qu’un tel étudiant juste après sa collation puisse lancer immédiatement une entreprise de fabrication des bicyclettes pour handicapés ?  Par ailleurs, dans le monde contemporain, la force motrice est essentielle pour presque toute chose.  En conséquence, les étudiants de mécanique doivent devenir des experts de démontage et remontage de tous les moteurs, petits et grands.  Et d’un coup, ces jeunes filles et jeunes garçons de génie mécanique vont commencer à fabriquer sur place toute sorte de moteurs pour motoriser des brouettes, des bicyclettes, des pirogues, des bateaux, des voitures, des trains, et des avions qu’ils vont eux-mêmes concevoir et modeler sur place.  Ces jeunes ingénieurs et industrialistes qui sont animés des connaissances appliquées vont produire des ballons de football, fabriquer des craies, fabriquer des cellules photovoltaïques pour faire des panneaux solaires etc.   La raison pour laquelle nos jeunes ne créent pas des petites usines et entreprises pour fabriquer des choses sur place est en grande partie parce que leurs connaissances scientifiques sont des mémorisations des formules et théories dont ils n’ont aucune idée sur comment tout cela s’applique pour créer et fabriquer un moteur, un produit pharmaceutique, une cellule photovoltaïque, etc.  C’est donc le system d’enseignement purement théorique qui réduit les jeunes filles et jeunes garçons de la RDC à ne rien faire de créatif, d’imaginatif, et d’entrepreneurial.  Mais si, et lorsque pendant leurs études, les étudiants sont initiés et stimulés à la créativité, alors leurs mémoires et thèses de fin d’études ne seront plus des compilations théoriques, mais plutôt des fabrications sur place des prototypes, des pièces mécaniques, des instruments, et des outils qui sont imaginés et conçus par eux-mêmes.  Sans aucun doute ces jeunes filles et jeunes garçons vont révolutionner la RDC et l’Afrique avec leurs créativités et imaginations scientifiques.



4. Conclusion



Jeunes filles et jeunes garçons Congolais : vos talents de révolution scientifique ne doivent pas être, et ne seront plus, suffoqués par qui que ce soit.  Après des décennies de mensonges et d’oppression, vous devez exiger et gagner votre liberté par vous-mêmes pour vous-mêmes, car vous en êtes capables.  Vous devez tout faire, en ces dernières heures du régime illégitime qui cherche toujours à s’accrocher au pouvoir par tous les moyens malhonnêtes, vous devez tout faire pour contraindre les médiocres à dégager soit par élections libres et transparentes, soit en prenant justice entre vos mains pour ne pas vous laisser intimider par les mercenaires usurpateurs du pouvoir qui vous oppriment et bloquent vos talents de révolution scientifique.  Ensuite vous devez contraindre les aspirants futurs et nouveaux leaders de montrer leurs plans et programmes d’actions concrètes et par quels voies et moyens ils vont appliquer ou faire appliquer ces plans pour reformer les écoles, les instituts techniques et professionnels, supérieurs et universitaires, afin de vous permettra d’acquérir et développer des connaissances appliquées, des capacités et compétences susceptibles de stimuler vos imaginations créatrices pour inventer et créer des usines et entreprises pour transformer sur place vos immenses ressources naturelles en produits finis comme voitures et gros camions, bateaux, trains, avions, appareils électromécaniques et électroménagers, appareils électroniques et électriques, bijoux, vêtements, chaussures, boutons et aiguilles, ressorts et tourne-vices, ordinateurs, satellites, moulins à vent, panneaux solaires, etc.  C’est alors que vous deviendrez producteurs et exportateurs de tout ce qui existe sous le soleil, et vous allez éradiquer le chômage et la pauvreté dans votre pays. Vous allez ainsi déclencher la gâchette de la révolution scientifique et industrielle tant attendue en RDC, en termes de vos créativités, recherches et développement scientifique, productions et exportations industrielles et manufacturières.





Tongele N. Tongele, Ph.D.
Docteur en génie mécanique et professeur d’université aux USA
tongele@cua.edu     
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