
Jamais un sans deux, dit un vieil adage. Vraisemblablement, tout ce qui est vrai, sincère et exact dans le cursus universitaire du fils Tshisekedi, c’est son nom identité. Tout le reste semble être faux. Alors qu’il affirme être arrivé en Belgique en 1985, l’actuel président de l’UDPS et candidat président de la République n’a visiblement jamais eu la volonté d’aller à l’école. Dans son curriculum vitae dont copie en facsimilé, Fatshi ne renseigne même pas son diplôme d’Etat, ni l’option dans laquelle il l’a obtenu, moins encore l’année d’études. Pourtant, sans diplôme d’Etat, on ne peut avoir accès aux études supérieures. Du moins, il mentionne toute une série de diplômes obtenus en Belgique, estimant sûrement la vérification impossible tant pour les médias curieux que pour le RD-congolais lambda.
Un diplôme en traitement des textes!
Hormis les faux diplômes de l’ICC, il y a celui de l’Institut de technologie sociale mentionné avec fierté dans le CV du fils Tshisekedi. Un parchemin qui n’a jamais existé, un peu comme ceux de l’ICC. Pour les nuls, la bureautique est l’ensemble d’activités tendant à automatiser les tâches de bureau. Il s’agit principalement ici de traitement des textes, de l’archivage et de l’impression. C’est la partie la plus bidon de l’informatique. Elle est généralement enseignée et maitrisée en quelques heures. Elle ne constitue pas une spécialisation enseignée à l’université. A bien comprendre, Félix Tshisekedi a donc obtenu un diplôme d’enseignement supérieur avec pour spécialisation: le traitement des textes! Ça fait rire les vaches, en même temps que ça révolte certains esprits.
Aussi, peut-on lire dans le même CV que Fatshi a fait une formation en «Gestion financière» à l’ICHEC Bruxelles en 2013. Problème: l’accès à cette formation en gestion financière est strictement réservé aux détenteurs du Certificat en Finance ou d’un diplôme de niveau supérieur équivalent ou pouvant justifier d’une expérience professionnelle probante. Or, c’est un secret de polichinelle, le prétendu diplôme en comptabilité de l’ICC est un faux. Cela remet sérieusement en cause le titre qu’il aurait présenté pour s’inscrire à l’ICHEC. Renseignement pris à l’ICHEC par AfricaNews, le nom de Félix Antoine TShilombo Tshisekedi ne figure sur aucun palmarès des finalistes en gestion financière de 2013. Il est plutôt signalé inscrit dans un module en formation continue depuis l’année dernière. Une formation qui n’est conditionnée par aucun titre académique ou scolaire. C’est un peu l’équivalent d’une formation à l’INPP.
Ya KAKESA