Le foot de rue, un phénomène longtemps vécu dans les quartiers de Kinshasa qui est en voie de disparition. On ne pouvait pas circuler les quartiers populaires de Kinshasa sans voir des jeunes jouer au foot, plusieurs types étaient pratiqués et ce, selon la taille de l’avenue. Les plus connues sont: « poteaux mike » entendait ici la dimension de la case des buts varie entre 15 et 40 cm, «poteaux minene» entendait ici la dimension de la case des buts varie entre 1,5 et 3m, « piqué» ici la case des buts n’est autre que les colonnes soutenant les murs qui servent de clôture des parcelles avoisinantes.

Sans normes aucunes, ce sport de rue ne se fait que selon le bon gré des pratiquants. De moins en moins pratiqué, ce loisir qui jadis était le favori des jeunes kinois surtout dans les périphéries se voit être remplacé par tant d’autres moyens de divertissement qu’optent les jeunes.

Est-ce fruit de la modernité ?

Parmi tant de raisons qui expliquent le désintéressement au foot de rue s’y trouve aussi la modernité, et oui, l’avènement des smartphones, des réseaux sociaux, la facilité (presque) d’accès à l’internet influe sur le comportement quant à l’occupation des jeunes.

« Je préfère chatter avec mes correspondants plutôt qu’aller jouer au foot », nous confirme un jeune de 16 ans habitant la commune de Bumbu.

Motif de délinquance

Très souvent, les matchs amicaux dans nos quartiers se soldent par des bagarres, des destructions méchantes des biens, des blessures et même des morts d’hommes. « Quand les enfants partent jouer, nous savons que c’est pour passer du temps avec les autres et se socialiser mais très souvent ça tourne mal voilà pourquoi j’interdis mes garçons d’y aller », lâche une maman dans la commune de Matete.

Notons que c’est grâce à ce loisir que beaucoup de grands footballeurs se sont découverts.

Edel Mulumba
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