* La famille politique du chef de l’Etat est également favorable au départ de la RDC de la Cour pénale internationale.

La Majorité Présidentielle (MP) a, par la voix de son porte-parole, André-Alain Atundu, embrayé sur la position du chef de l’Etat Joseph Kabila qui a réclamé, mardi 25 septembre, devant l’Assemblée générale annuelle des Nations unies "le début effectif et substantiel du retrait" des Casques bleus de la RDC. Atundu l’a dit au cours d’un point de presse qu’il a tenu le mercredi 26 septembre à Kinshasa. Pour la MP, la demande de son autorité morale relève du droit de la RD Congo à renoncer à la solidarité internationale au nom de la souveraineté.

Selon Atundu, "la solidarité internationale est un droit légitime reconnu à chaque pays. Chaque Etat a le droit non seulement d’en réclamer les bénéfices mais aussi d’y mettre fin et d’y renoncer, au nom de la souveraineté des Etats. Dans cet ordre d’idée, la Majorité Présidentielle soutient la demande exprimée par le Président Joseph Kabila à l’Assemblée Générale des Nations-Unies, au nom du peuple congolais, de commencer effectivement le retrait progressif et significatif des troupes de la Monusco ", soutient le porte-parole de la MP hier mercredi devant les médias.
Il faut rappeler que le président Joseph Kabila avait déjà annoncé les couleurs l’année dernière, sur cette question, à cette même tribune, lors de la 72ème session ordinaire de l’Assemblée générale de l’ONU. "Il est clair que près de vingt ans après son déploiement, la force onusienne ne peut nourrir l’ambition de rester indéfiniment dans mon pays, ni d’y exercer son mandat avec le même format et sans tirer les leçons des faiblesses constatées", avait prévenu le chef de l’Etat congolais. La Monusco, qui compte quelque 17.000 Casques bleus pour un budget annuel d’un peu plus d’un milliard de dollars, est l’une des plus importantes mission de la paix de l’ONU dans le monde.
Autre sujet sur lequel la MP s’est exprimée, la Cour Pénale internationale. La MP ne fait pas mystère d’un éventuel retrait de la RD Congo de la CPI. La famille politique du chef de l’Etat a l’impression que cette juridiction agit sous l’influence de certains Etats en défaveur de sa mission principale.
"Créée pour mettre les individus à l’abri des abus de l’Etat et des hommes forts, la CPI semble avoir perdu la boussole sous la pression inconsidérée et inavouée mais bien réelle de certains Etats et des puissances étrangères. Une telle attitude ne peut favoriser la confiance des Etats africains vis-à-vis de cette institution pourtant vouée à une belle destinée", a déclaré le porte-parole de la kabilie, hier mercredi 26 septembre.
Mi-septembre courant, le gouvernement congolais avait évoqué l’éventualité de quitter la Cour pénale internationale dont certains juges, selon Kinshasa, sont sous pressions de gouvernements occidentaux...
Lire ci-dessous, l’intégralité de la communication du porte-parole de la MP
Didier KEBONGO

POINT DE PRESSE
Mesdames, Messieurs de la Presse,
Dès les premières lueurs de son deuxième mandat constitutionnel, le Président KABILA a eu la lucidité et le courage de fixer l’opinion sur sa volonté inébranlable de respecter scrupuleusement la Constitution en sa disposition concernant le nombre de mandat du Président de la République dans l’intérêt du pays, de la démocratie, de la paix et de nos populations.
Quel risque qu’ils ne prendraient pas pensaient tous ces démocrates de façade qui foisonnent et se cachent dans l’opposition va-t-en-guerre.
Ainsi, pendant de longs mois, durant de nombreuses années, pratiquement durant tout le deuxième mandat constitutionnel du Président KABILA, les figures bien connues de l’opposition djihadiste radicalisée se sont copieusement employées à contrecarrer ce dessein qui respectait la volonté non équivoque du Peuple congolais, dans la conduite de la vie politique ; par des opérations d’intoxication, de désinformations, par des manifestations téméraires soit disant pour contraindre le Président KABILA à respecter les dispositions constitutionnelles concernant le nombre de mandats présidentiels.
Ils ont ainsi tenté constamment de tenir la dragée haute à la Majorité Présidentielle et à la paisible population congolaise, avec comme épée de Damoclès les menaces de rébellion et de chaos en vue d’instaurer un régime d’exception et une transition sans KABILA, contrairement aux "dispositions pertinentes de la Constitution destinées à assurer la stabilité des institutions et la paix sociale, même en période préélectorale généralement agitée.
Ces démocrates de façade, tapis dans l’opposition, sous le prétexte de veiller au respect de la Constitution brandissaient, pour justifier leur projet cynique, le motif fallacieux qu’ils étaient convaincus que le Président KABILA n’allait pas renoncer à un 3è mandat consécutif.
Grâce au soutien de leur directeur de conscience belge, ceci est un secret de polichinelle et un fait d’évidence, des réunions conspirationistes sont régulièrement organisées à Bruxelles pour peaufiner leur plan de prise de pouvoir en dehors de mécanismes démocratiques et des élections tels que prévu dans notre Constitution.
A la vérité, il faut reconnaître qu’ils étaient parvenus à semer un doute pernicieux sur les intentions du Président KABILA, au sein de leurs partisans, chauffés à blanc par des manifestations aux accents de croisade et de djihad qui ont occasionné incendies et destruction méchantes des sièges du CNC, de la ligue de jeunes du PPRD, du RCD, ARC... et morts d’hommes brûlés vifs.
Sans remord et sans repentir, ces leaders peu scrupuleux projettent le "même scénario pour légitimer le recours au dialogue et à l’instauration d’un régime d’exception.
L’on aurait pu penser que la présentation par le Président KABILA, de SHADARI comme son candidat et celui du FCC qu’ils exigeaient à cor et à cri comme gage de bonne foi, allait mettre fin à leur débauche de rhétorique malsaine contre le garant du bon fonctionnement des institutions et de la Constitution.
Nenni. Au contraire, la présentation du candidat du Président KABILA à l’élection Présidentielle du 23 décembre 2018 a agi comme un stimulus et comme un signal pour mettre en œuvre la deuxième phase de leur plan destiné à décrédibiliser et à arrêter le processus électoral dans la logique et la perspective de leur dessein de prise de pouvoir en dehors des élections.
Après un temps d’arrêt, dû à la surprise et au désarroi moral, les mêmes devins de malheur, fermement inspirés et soutenus par leur autorité morale belge, recommencent leur antienne désuète de " Transition sans KABILA " avec la naïve conviction d’aboutir à une transition grâce à un dialogue politique imposé de l’étranger - perspective dans laquelle ils se voyaient déjà en haut de l’affiche jouant les premiers rôles dans une fausse posture de sauveur du Congo.
Mesdames, Messieurs,
Au moment où certains pays de l’Union Européenne s’emploient activement à assumer leur responsabilité historique en Afrique, au moment où toute l’Europe est mobilisée à trouver des solutions à l’épineuse question de migrants en provenance de l’Afrique, le Ministre belge des Affaires étrangères, indifférent à ces initiatives qui devraient améliorer les relations entre l’Afrique et l’Occident, allant allègrement à contrecourant de l’histoire, se lance dans une croisade nostalgique contre la République Démocratique du Congo, le processus électoral en cours dans un plaidoyer indécent auprès de nos frères africains pour leur dessein contre la souveraineté du Congo et la dignité de son Peuple.
Un spectacle qui aurait pu inspirer à Jonathan SMITH un scénario mettant en scène des autonomistes flamands, partisans de la fin de la Royauté, recueillis dans un territoire vierge de l’Afrique centrale se préparant à conquérir le pouvoir grâce aux sorciers et aux féticheurs.
Cette hypothèse aurait certainement déclenché une riposte fulgurante de tout l’occident pour protéger la souveraineté d’un Etat partenaire.
Cette démarche auprès des états africains voisins de la République Démocratique du Congo vise à donner à l’opinion la dangereuse illusion d’objectivité et de philanthropie pour surprendre la bonne foi des Africains.
A ce propos, la Majorité Présidentielle rappelle aux Etats africains qui seraient tentés de rallier cette cause biscornue d’un " à beau mentir qui vient de loin ", 1e sens de la lutte de NKRUMAH, NASSER, SEKOU TOURE, MANDELA mais aussi des sacrifices suprêmes de LUMUMBA, M’zee Laurent Désiré KABILA et Félix MOUMIE pour l’émancipation de l’Afrique et la dignité de peuple africain, au risque d’être frappés et poursuivis par la malédiction de Caïn pour avoir versé le sang de leurs frères africains à cause des futiles promesses politiques et de quelques maigres récompenses à leur honteuse traîtrise.
Mesdames, Messieurs,
En ce moment où le Peuple congolais joue son destin, se prépare à vivre un moment historique de passation pacifique de pouvoir entre le Président sortant et son successeur, il est en droit d’attendre le secours spirituel de toutes les confessions religieuses présentes dans notre pays.
Dans cet ordre d’idées, la démarche de la CENCO auprès de la SADC parait insolite et étonnante, tant elle semble éloignée du combat du Pape François contre les abus de pouvoir et de conscience de la part du clergé dans la vie sociale. Dans la lettre au Peuple de Dieu, le Pape François dénonce l’hypocrisie " d’un style de vie différente de la proclamation de notre foi avec orgueil et autosuffisance ",
La CENCO ne devrait pas réduire le Peuple de Dieu à de petites élites qui construisent des projets politiques sans spiritualité.
Cette attitude, pour le moins cynique, alliée aux excès du cléricalisme dénoncé par le Pape François dans la lettre au Peuple de Dieu "annule la personnalité du citoyen congolais", d’une part et risque d’engendrer une scission déjà perceptible dans le corps ecclésial congolais, d’autre
En ce moment de turbulence, de reniement et de risque de perte de foi démocratique, la CENCO devrait plutôt inciter les citoyens à l’exercice spirituel de la prière et de la pénitence dont les effets bénéfiques sont bien connus. L’objectif étant de maintenir la foi démocratique au processus électoral et aux institutions, garante de la bonne fin des élections et de la paix sociale.
Car il n’y a pas de démocratie sans foi démocratique, au-delà des proclamations de foi et de principe, sans acte de participation au processus électoral et aux élections du 23 décembre 2018.
Seuls les actes de foi démocratique permettront aux citoyens d’entrer en syntonie personnelle et communautaire afin que la Démocratie ne soit une entrave à notre développement et à la paix sociale.
Mesdames, Messieurs,
La Majorité Présidentielle partage les préoccupations du Gouvernement congolais concernant la Cour Pénale Internationale. Créée pour mettre les individus à l’abri des abus de l’Etat et des hommes forts, la CPI semble avoir perdu la boussole sous la pression inconsidérée et inavouée mais bien réelle de certains Etats et de puissances d’argent.
Une telle attitude ne peut favoriser la confiance des Etats africains vis-à-vis de cette institution pourtant vouée à une belle destinée. La politique de deux poids deux mesures affaiblit la CPI et le sens de la justice universelle.
La Majorité Présidentielle encourage le Gouvernement de la République à veiller aux intérêts bien compris de nos populations et de nos institutions d’une part et à associer dans sa réflexion les autres Etats africains d’autre part.
Le Gouvernement congolais ne peut hypothéquer le Peuple congolais pour des promesses "quelconques, idéalistes ou idéalisées.
L’analyse du plaidoyer de la CENCO auprès du Président zambien contient des insuffisances qui ne permettent pas de contextualiser la problématique du processus électoral en République Démocratique du Congo.
L’absence d’empreintes digitales n’est pas un élément susceptible de brouiller de façon absolue l’identité d’un électeur puisqu’il est avantageusement complété par d’autres critères qui, pris ensemble, concourent à l’identification certaine d’un individu, écartant ainsi le risque de fraude.
Le consensus sur une décision purement technique d’une institution comme la CENI n’est pas un critère de légalité ou de constitutionnalité. Seule la discipline républicaine est susceptible de créer et de consolider le consensus.
Il est bien regrettable qu’une vénérable institution religieuse puisse relayer les rumeurs et les fantasmes comme l’affirmation gratuite de la manipulation des institutions par la Majorité Présidentielle qui ne repose sur aucun fait probant.
Certaines affirmations toutes aussi suspectes comme l’exclusion du processus électoral de quelques acteurs majeurs de l’opposition constitue un véritable déni caractérisé et hautement préjudiciable de la démocratie basée sur la légalité constitutionnelle, voudrait-on ouvrir la porte et laisser la voie à l’anarchie que l’on ne s’y prendrait pas autrement.
L’expérience et la pratique médiatiques ont suffisamment démontré qu’en fait de confiscation de médias publics par la Majorité Présidentielle il s’agit tantôt d’une autocensure de l’opposition pour justifier une thèse qui ne pourrait tenir débout autrement. Tantôt d’une confusion intentionnellement entretenue sur le reportage des activités socio-politiques dont les acteurs sont des acteurs de la Majorité Présidentielle en plein exercice de leurs fonctions sans aucun rapport avec une activité partisane de propagande.
Prétendre que les missions internationales ne sont pas invitées signifie que les missions nationales d’observation le sont, ce qui est faux et que l’on voudrait occulter le fait évident que la CENT travaille en parfaite intelligence, coopération et transparence avec l’OIF, la MONUSCO, la SADC...
Enfin, comment appeler la CENI à faire connaître à la MONUSCO et aux partenaires de la République Démocratique du Congo ses besoins sans inciter celle-ci à aller contre la décision du Gouvernement de financer seuls les élections - n’est-ce pas chercher à cacher et à méconnaître les efforts
louables du Gouvernement à réaliser ses engagements vis-à-vis de la CENIet sous-estimer à dessein la détermination du Président KABILA à œuvrer pour la bonne fin du processus électoral.
La CENCO serait plutôt bien inspirée de solliciter ardemment la conscience républicaine et historique ainsi que l’esprit démocratique de ces enfants prodigues qui ont signé à Bruxelles à l’issue d’un synode conspirationniste, un communiqué qui n’honore ni la nationalité congolaise ni le sens du combat des pères de l’indépendance, ni le sacrifice de nos héros nationaux ni de nombreux martyrs congolais.
En tout état de cause, aller auprès de chefs d’Etat d’autres pays, c’est tenter de brouiller la piste, de justifier le conclave ésotérique de quelques leaders boutte feu de l’opposition à Bruxelles.
C’est cautionner un acte délictueux ou " délictogène " qui n’honore pas la conscience nationaliste du congolais ; c’est se faire complice de la misère de nos populations.
Une telle philosophie d’action n’est pas sans rappeler la théologie de libération qui a eu son éphémère heure de gloire en Amérique latine mais qui n’a pu mettre fin aux rebellions. Comme sa fameuse aînée, leur théologie de la démocratisation ne pourra résoudre les problèmes liés au processus électoral en République Démocratique du Congo. Bien au contraire !
Mesdames, Messieurs,
Le candidat de la Majorité Présidentielle a pour mission de répondre de manière innovante aux besoins de nos populations, heureusement structurés dans les cinq chantiers et d’enrichir constamment les relations avec les autres Etats par une coopération mutuellement avantageuse.
Comme l’a si bien dit un certain François HOLLANDE, " II n’y a pas de police de pensée qu’utiliseraient les puissants pour imposer leurs vues au nom d’un gouvernement des meilleurs. Il n’existe aucune dictature de la bien-pensance ".
La Majorité Présidentielle encourage donc son candidat à relever ce défi pour le bien-être des populations congolaises, la défense de la patrie et pour le développement de notre pays bien aimé.
oDans ce noble combat, il peut compter sur l’engagement du Président KABILA et la solidarité active de la Majorité Présidentielle et de tous ceux qui partagent la passion du Congo avec le Président KABILA.
Seule la cohésion nationale autour du Garant de la nation et de valeurs patriotiques qui structurent notre société nous sauvera de perspectives apocalyptiques programmées par les ennemis de la démocratie et de la souveraine dignité du Peuple congolais.
Mesdames, Messieurs,
Préoccupée par la sécurité et le bien-être des populations congolaises, la Majorité Présidentielle dénonce et condamne avec force les tueries dont viennent d’être victimes les populations laborieuses de Béni et de l’lturi.
D’autre part, la Majorité Présidentielle déplore l’inconscience de certains compatriotes cupides, à la base du tragique naufrage d’une baleinière entre Akula et Binga, dans la province de la Mongala.
La Majorité Présidentielle exprime sa profonde compassion envers ces compatriotes cruellement frappés par le sort.
Dans un cas comme dans l’autre, afin d’éviter la recrudescence de ces -tragédies, la Majorité Présidentielle demande, cependant, au Gouvernement de la République :
- d’actionner promptement les mécanismes de solidarité nationale tant sur le plan humanitaire que psychologique et de poursuivre sans pitié les coupables ;
- de renforcer les mesures de sécurités dans les zones menacées par les forces hors-la loi d’une part et d’être intransigeant concernant les conditions de circulation dans le transport fluvial et lacustre, d’autre part.
Mesdames, Messieurs,
La Majorité Présidentielle salue la volonté du Président KABILA, proclamée du haut de la tribune des Nations Unies à New York, d’honorer, sans complexe, son mandat constitutionnel de Garant de la Nation jusqu’à la passion de pouvoir, sans considérations de manœuvre de diversion des ennemis de notre Démocratie, mais en ayant plutôt à l’esprit les intérêts majeurs du Peuple congolais.
La solidarité internationale est un droit légitime reconnu à chaque Etat. Cette solidarité n’est pas pour autant une obligation contraignante imposée aux Etats.
A contrario, chaque Etat a le droit non seulement d’en réclamer le bénéfice mais aussi d’y mettre fin et d’y renoncer, au nom de la souveraineté des Etats.
Dans cet ordre d’idées, la Majorité Présidentielle soutient la demande, exprimée par le Président KABILA à l’Assemblée Générale des Nations Unies, au nom du Peuple congolais, de commencer effectivement le retrait progressif et significatif des troupes de la MONUSCO.
II en est de même, lorsque le Président KABILA affirme sa détermination à conduire, sans atermoiement, le Peuple congolais aux élections prévues le 23 décembre 2018 dans le respect du calendrier électoral, grâce aux ressources propres du Gouvernement.
Ce faisant, le Président KABILA tient à réunir aux mains du Peuple congolais le maximum de conditions pour réaliser l’aspiration profonde et réelle des populations congolaises à des élections apaisées, non productrices de chaos, afin d’assurer une passation pacifique de pouvoir entre le Président sortant et son successeur, conformément à la constitution en vigueur dans notre Pays.
Enfin, la Majorité Présidentielle partage la conviction du Président KABILA selon laquelle, seuls un traitement équitable des Etats et la non-ingérence "dans les affaires intérieures, permettront de " faire de l’ONU une organisation pour tous ", soutenue par sa " capacité à préserver les idéaux sur lesquels repose l’édifice de l’équilibre mondial issu de San Francisco ".
Je vous remercie.
Fait à Kinshasa, le 26 septembre 2018
Ambassadeur André-Alain ATUNDU LIONGO
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