Le Président Joseph Kabila, à la tête d’une forte délégation rd congolaise, séjourne depuis hier dimanche 23 septembre à New-York, où il participe aux travaux de la 73èmesession ordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies. Parmi les officiels congolais ayant effectué le déplacement pour le siège des Nations Unies, figure Léonard Shé Okitundu, vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères.
Selon les informations parvenues hier à Forum des As, le Chef de l’Etat aussitôt arrivé à l’Hôtel Lotte New York Palace, a été chaleureusement accueilli par une forte délégation des Congolais vivant aux Etats-Unis et qui l’y attendait depuis plusieurs heures. Ce n’est pas la première fois que le chef de l’Etat congolais participe aux assises de l’Assemblée générale des Nations Unies.

Cependant, la particularité de cette session ordinaire de septembre de l’année en cours, tient au fait qu’elle est se tient à quelque trois mois des élections prévues le 23 décembre prochain en RD Congo. Et, quand on sait que Joseph Kabila ne se représentera pas à ce scrutin pour un troisième mandat consécutif, on peut donc conclure que ce soit, cette fois-ci, son ultime adresse, comme Chef de l’Etat, à la tribune de la plus grande organisation planétaire.

ETABLIR L’ORDRE DU JOUR MONDIAL POUR 2019
" Faire de l’ONU une organisation pour tous : une force mondiale fondée sur des responsabilités partagées, au service de sociétés pacifiques, équitables et durables ", tel est le thème retenu cette année pour la session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies, ouverte depuis le vendredi dernier.
Le débat annuel de haut niveau - officiellement appelé " débat général " -débute en principe dès demain mardi 25 septembre et prendra fin le 1er octobre prochain. Cette rencontre est l’occasion pour les chefs d’État et de gouvernement des 193 pays membres de l’ONU, dese réunir afin de débattre de questions d’ordre mondial.C’est donc à l’issue de ce débat général que les différents dirigeants devront établir l’ordre du jour mondial pour l’année 2019.
A en croire des informations concordantes sur le net, l’ordre du jour de ces assises est tellement chargé qu’il prend en charge l’ensemble des questions d’intérêt international. A savoir : le développement durable, le changement climatique, la paix et la sécurité, les Droits de l’homme, les problèmes de santé publique et l’égalité entre les sexes.
On rappelle qu’en marge de cette session, le Sommet de la paix Nelson Mandela se tient ce lundi 24 septembre. Et, c’est à l’issue de cette rencontre que et les États membres devront adopter une déclaration politique rédigée tout au long de l’année.Ce texte, renseigne-t-on, déclare la période 2019-2028 "Décennie de paix Nelson Mandela " et appelle tous les dirigeants de la planète à " rendre l’impossible possible " et à "redoubler d’efforts pour poursuivre la paix et la sécurité internationales, le développement et les droits de l’homme".
En plus du débat général et d’autres séances plénières, il est également prévu d’autres travaux de l’Assemblée générale comprenant une longue liste de réunions et d’événements parallèles.C’est le cas de la réunion de haut niveau sur le financement du Programme de Développement durable à l’horizon 2030, prévue aujourd’hui 24 septembre. Pas seulement. Le calendrier prévoit en outre, une rencontre demain mardi au cours de laquelle les différentes parties devront renouveler l’engagement international et mener des actions concourant au maintien de la paix. A cela s’ajoutent un autre événement de haut niveau prévu le mercredi 26 septembre, pour " Mettre fin à la tuberculose " ; une série d’événements sur le thème de l’humanitaire, y compris les réponses au Yémen et au Soudan du Sud, ainsi que beaucoup d’autres sujets.
La 73ème session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies est présidée par Mme María Fernanda Espinosa, ancienne ministre des Affaires étrangères de l’Équateur. Sur les 73 présidents, elle est la quatrième femme et la première femme latino-américaine à occuper ce poste.
L’Assemblée générale est l’un des six organes principaux des Nations Unies, le seul dans lequel tous les États Membres ont le même pouvoir : un Etat, une voix. Ce forum unique compte des représentants des 193 États Membres de l’ONU qui y discutent et coopèrent sur tout un éventail de questions internationales citées dans la Charte des Nations Unies. Tous les États membres se rassemblent au mois de septembre de chaque année dans la Salle de l’Assemblée générale à New York pour une session annuelle. Grevisse KABREL

Kabila à New York pour faire retentir la voix du vrai Congo...
Il y est arrivé ce dimanche 23 septembre 2018, et son discours est attendu le 25 et non le 26 septembre 2018, au lendemain de la cérémonie officielle d’ouverture ce lundi 24.
De quoi sera-t-il question ? Actualité oblige : il parlera notamment du processus électoral, de même que de la sécurité et de bien d’autres sujets liés à l’actualité nationale et à l’actualité internationale.
Il est cependant évident qu’il saisira l’occasion pour mettre en exergue la volonté du Congo et de son peuple d’assumer et d’assurer leur souveraineté sur des matières qui, dans tous les pays du monde se voulant sérieux, se traitent au niveau national, sans interférences extérieures.
Certes, dès lors que la République Démocratique du Congo est membre de la Communauté internationale au même titre que les États-Unis, la Russie, la France, la Chine et la Grande-Bretagne, tout comme la Belgique, le Japon, l’ Afrique du Sud, voire le Timor Oriental, elle a des obligations à l’égard des institutions établies : Nations Unies, Union africaine, Sadc etc.
Mais, les obligations n’ont de sens qu’en fonction des droits. D’ailleurs, il y a d’abord les droits, ensuite les obligations.
Aussi, c’est un non-sens que de contraindre un pays, reconnu au plan international indépendant, à se plier à des obligations auxquelles il a souscrit pendant que ses droits sont délibérément bafoués.
Il n’est violation flagrante du Droit international que celle d’assujettir aux obligations les droits. C’est une forme machiavélique de (re)colonisation.
A propos justement de la (re) colonisation, voici exactement 58 ans que le Congo est membre de l’Onu. En une soixantaine d’années, ce pays a subi de nombreuses humiliations du fait de voir ses droits parfois piétinés, et encore par des États membres des institutions internationales ayant des ambassadeurs extraordinaires et plénipotentiaires accrédités auprès du Chef de l’Etat congolais.
Quoi de plus normal pour la RDC que de lever son front longtemps courbé. Et quoi de plus normal que ce soit le Président Joseph Kabila qui en donne le go puisque c’est lui qui est actuellement en fonction !
Après tout, peu importe qu’il soit de la Majorité ou de l’Opposition, son successeur a tout à gagner en trouvant le terrain diplomatique déblayé. Au moins, partira-t-il du bon pied...
Dans cette logique, la bataille de libération dans laquelle la RDCongo s’engage va au-delà des considérations politiques et "politiques".
La meilleure tribune pour en démontrer l’utilité est celle de l’Onu, dans le cadre de l’assemblée générale ordinaire qui se tient une fois l’an.
Le message de Joseph Kabila peut alors se deviner : rien ne peut désormais se faire sur le Congo sans le Congo.
En d’autres termes, le Congo ne tiendra compte que de ce dont il est partie prenante !
Le President de la République entend faire retenir la voix du vrai Congo. Le Congo qui conditionne le respect des droits autres au respect par les autres de ses droits !
Le Chef de l’État n’invente rien puisqu’à son article 2 au chapitre I, la Charte des Nations Unies dispose clairement que "L’organisation est fondée sur le principe de l’égalité souveraine de tous ses membres".
Au demeurant, dans toutes ses résolutions sur la RDCongo au cours de ces dernières années, le Conseil de sécurité de l’Onu ne fait que réaffirmer "son attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’unité et à l’intégrité de la République Démocratique du Congo", en plus de souligner que "les principes de non-ingérence, de bon voisinage et de coopération régionale doivent être pleinement respectés".
Ainsi, Joseph Kabila revendique pour son pays l’application des principes établis par la Communauté internationale.
Ne peuvent lui en vouloir que ceux qui ont choisi de substituer au Droit international l’Obligation internationale.
Ils sont dangereux !
Omer Nsongo die Lema
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