À deux mois des élections du 23 décembre 2018, toutes tendances confondues de l’opposition se retrouvera, du 23 au 25 octobre 2018, sur les terres de Mandela pour aborder la ligne droite des élections de cette fin de l’année. À Kinshasa, comme ailleurs, l’heure est aux derniers réglages pour la rencontre de Johannesburg.



 À l’issue de ce conclave, candidats à la présidentielle et ténors de l’opposition prévoient de fixer l’opinion sur les grandes questions de l’heure, notamment la candidature commune de l’opposition, le fichier électoral corrompu et la machine à voter. Selon certaines indiscrétions livrées à C-NEWS, le gouvernement sud-africain est au cœur de cette initiative, agissant sur mandat des capitales occidentales qui se sont investies à fond pour une solution à la crise congolaise.



 Le dernier passage en Afrique du Sud du chef de la diplomatie belge, Didier Reynders, ne serait pas étranger à cette démarche. De même, l’arrivée de Cyril Ramaphosa, en remplacement de Jacob Zuma, réputé proche du président Joseph Kabila, a fondamentalement changé la donne dans les relations entre Pretoria et Kinshasa.


En effet, le nouveau pouvoir à Pretoria a sensiblement requalifié sa position vis-à-vis du pouvoir en place à Kinshasa. En acceptant d’accueillir sur son sol l’opposition congolaise, Ramaphosa envoie un message que Kinshasa devrait percevoir à sa juste valeur.




Entre les deux capitales, on est loin d’une parfaite lune de miel. Joint par C-NEWS, certains leaders de l’opposition se disent être prêts pour ce Rendez-vous.

LIENS COMMERCIAUX

[VIDEOS][carouselslide][animated][20]

[Musique][vertical][animated][30]

 
Top