Ça sent l’odeur du dialogue entre le staff dirigeant de la CENI et les 21 candidats à la présidentielle. Une rencontre entre les deux parties est prévue demain jeudi.
Pour ne pas faire offense à Albert Camus, nommons les choses. Ce sont les candidats de l’Opposition " version les 7 patrons " qui formulent des griefs contre la CENI.
Pas, du reste, besoin d’être devin ni prestidigitateur pour prédire l’ordre du jour. Des sujets qui fâchent étant déjà archi-connus. Les plus emblématiques demeurent la machine à voter et le fichier électoral.
En meeting le samedi 29 septembre, les ténors de l’Opposition ont, une fois de plus, exprimé leur refus de souscrire à la machine à voter. Ils ont également brandi les " 10 millions " d’électeurs sans empreintes. Il y a, manifestement, de l’eau dans le gaz.
A désormais moins de trois mois des élections, il était plus que temps que la Centrale électorale prenne langue avec les compétiteurs. En particulier, ceux de l’épreuve reine.
Même si les positions sont à ce jour tranchées, le début annoncé d’échanges est à saluer. Le dialogue, disait le célèbre psychanalyste français Jacques Lacan, paraît en lui même constituer une renonciation à l’agressivité. Touchons du bois pour qu’il en soit ainsi.
La tenue d’élections apaisées passe, en effet, par un compromis sur les principaux points d’achoppement. Ce nécessaire terrain d’entente suppose des concessions de part et d’autre.
Sinon, à quoi aurait servi de dépenser des centaines de millions de dollars pour des élections qui ressembleraient à ce remède pire que le mal qu’il est censé guérir ? Alors, vivement le dialogue ! José NAWEJ
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