* Dans un mémo, les sept invitent le Conseil de sécurité de l’ONU à s’investir dans la prévention du chaos en RDC.

Les trois jours de séjour à Kinshasa, des 15 membres du Conseil de sécurité des Nations Unies, auront été une occasion propice pour l’Opposition, de donner sa lecture complète du processus électoral en cours. Dans un mémo signé le 4 octobre courant, les sept principaux leaders de l’Opposition invitent l’organe de prise de décisions de l’ONU, à exécuter ses résolutions 2348 et 2409. Pas seulement. J-P. Bemba, V. Kamerhe, F. Tshisekedi, M. Katumbi, A. Muzito, F. Matungulu et M. Fayulu exhortent également le Conseil de sécurité à reconduire le mandat des forces de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation au Congo (MONUSCO) et le renforcement du format des forces spéciales.

Dans son argumentaire, l’Opposition précise que la prolongation souhaitée du mandat de la Monusco ainsi que la consolidation du format des Forces spéciales auront pour effet de contribuer à la sécurisation des zones en insécurité endémique. Cas de Béni, du Kasaï et de l’ituri.
A un peu moins de trois mois de la tenue du scrutin officiellement prévu le 23 décembre prochain, les auteurs dudit mémo invitent par ailleurs, le Conseil de sécurité des Nations Unies à s’investir dans la prévention de ce qu’ils appellent " dégradation continue" de la situation politique. Ce, soulignent-ils, " dans le but d’éviter éviter le chaos électoral en RD Congo. "








Dans ce même document, l’Opposition s’oppose à l’éventualité d’un report de la date et réitère son engagement à participer aux prochaines élections. " Mais à condition que celles-ci répondent aux critères d’un scrutin véritablement inclusif, crédible, libre et transparent". Y allant de sa propre " autopsie " du processus électoral en cours, l’Opposition soutient dans son mémo, que celui-ci porte déjà des germes de conflit qui, selon elle, sont de nature à compromettre la sécurité et la stabilité de la sous-région. Le refus du Gouvernement de ne pas accepter l’assistance financière et logistique des partenaires extérieurs, l’absence de consensus national sur la machine à voter, la problématique de nettoyage du fichier électoral, constituent pour l’Opposition, autant de raisons qui pourraient conduire la RD Congo droit au chaos. Lire ci-contre, le texte intégral dudit mémorandum. Grevisse KABREL
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