Un forum pour la paix avant la campagne électorale s’ouvre ce mercredi 7 novembre à Kinshasa. Initiées par la Commission d’intégrité et de médiation électorale (CIME). Ces assises de quatre jours se clôturent ce samedi 10 novembre.

Selon Delphin Elebe Kapalay, président de ce regroupement des chefs de confessions religieuses, le Forum pour la paix vise à prévenir les violences avant, pendant et après les élections. « Cette rencontre aura aussi pour mérite de faire signer à tous les compétiteurs électoraux un acte d’engagement stipulant que le pays doit rester ce qu’il est avant, pendant et après les élections », a-t-il souligné.
Ce Forum réunira les candidats à la présidentielle, les chefs de regroupements politiques régulièrement enregistrés, les leaders de la société civile, les chefs traditionnels et coutumiers, les responsables des institutions d’appui à la démocratie, des experts et des observateurs. L’objectif est de promouvoir « de meilleures conditions de paix et de cohésion nationale avant et après la tenue effective des scrutins du 23 décembre ».
Au terme de ces assises, précisent ces chefs des confessions religieuses, les principaux leaders politiques, sociaux et animateurs des institutions d’appui à la démocratie et autres parties prenantes au processus électoral signeront un « Acte d’engagement pour la paix et la réconciliation avant, pendant et après les élections ».
Face aux divergences sur « une question ou une autre qui ne garantissent pas la paix au courant du processus électoral », les membres de la CIME trouvent urgent de dissiper tout climat de méfiance et de suspicion afin que les résultats des élections soient acceptés de tous.
« Le Forum pour la paix et la réconciliation ne constitue pas une opportunité de négociation politique en vue du partage du pouvoir sur le dos du peuple. Plutôt une rencontre d’harmonisation des vues pour un atterrissage en douceur du processus électoral », ont-ils prévenu. Les membres de la CIME encouragent « l’effort d’acquisition et de déploiement de la logistique des élections d’une part et la formation en cascade des agents électoraux, d’autre part ». Ils saluent aussi les efforts du gouvernement à poursuivre le financement conséquent du processus électoral.
Rachidi MABANDU
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