L’heure est aux biceps au niveau de différents états-majors des partis politiques. Les principaux partis et regroupements politiques en République démocratique du Congo se rivalisent d’ardeurs dans la capacité de mobilisation de leurs partisans. Pour ce faire, après la marche de l’opposition le vendredi 26 octobre dernier à laquelle l’UDPS n’a pas pris part et le meeting le 27 octobre dernier du Front Commun pour le Congo (FCC), Félix Tshisekedi sera en meeting dans les tout prochains jours au stade Tata Raphaël.

D’après son directeur de cabinet Me Peter Kazadi, cité par mediacongo.net, la date sera incessamment fixée pour ce meeting du candidat de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) à l’élection présidentielle. Il a fait savoir par la même source qu’une commission a été mise en place par les instances du parti pour les préparatifs de ce meeting.
Et de poursuivre que ce meeting tant réclamé par la base sera une occasion pour le poulain de l’UDPS de communier avec la population congolaise qui aspire à l’alternance.
Cependant, Peter Kazadi a tenu à préciser que ce meeting n’est nullement une réplique au meeting du FCC au stade Raphaël.
Entretemps, FATSHI cité par certains médias en ligne, est intervenu le 27 octobre dernier pour dénoncer la polémique actuelle au sein de l’opposition qui n’est pas vue d’un bon œil par ses partenaires diplomatiques internationaux. Selon les mêmes sources : "Nous qui avons des contacts diplomatiques internationaux, nous pouvons dire que beaucoup de sympathies se portent sur notre cause, celle de l’opposition et beaucoup de déceptions aujourd’hui se manifestent vis-à-vis de cette cacophonie", a révélé Félix Tshisekedi.
Ce, avant d’exhorter les uns et les autres à mettre fin le plus vite possible à cette situation et accorder de l’importance aux priorités de l’opposition eu égard des prochaines élections qui arrivent à grand pas.
"Donc, il faut très vite revenir à la raison, calmer nos ardeurs et réfléchir sur ce à quoi j’ai invité tous nos amis de l’opposition hier (Ndlr mardi 30 octobre 2018) dans un tweet, c’est-à-dire à se pencher sur nos priorités qui sont, la désignation du candidat commun et le défis à relever vis-à-vis du fichier électoral parce qu’on en parle pas beaucoup, et aussi la machine à voter", a conclu Félix Tshisekedi.

DE LA CANDIDATURE COMMUNE DE L’OPPOSITION
C’est au plus tard le 15 novembre prochain que l’opposition a promis de dégager un consensus sur son candidat commun pour la présidentielle du 23 décembre 2018. La tension est montée d’un cran après l’annonce de l’UDPS de participer aux élections du 23 décembre avec ou sans la machine à voter. Des fissures importantes se sont dessinées dans l’opposition au point de mettre en mal l’unité de l’opposition.
A ce propos, le candidat à la présidentielle de l’UDPS s’est dit depuis l’Europe où il séjourne, qu’il était profondément touché par les polémiques qui caractérisent l’opposition depuis un certain temps.
"Je suis le premier à regretter ce cafouillage, cette cacophonie qu’il y a au sein de l’opposition, d’autant plus que j’ai investi ma personne dans plusieurs réunions à Kinshasa et ailleurs, pour qu’on ait un entendement commun", a indiqué F. Tshisekedi. Et d’enchainer que ce qui se passe aujourd’hui au sein de l’opposition, c’est tout simplement un problème de divergence de vues, sur une stratégie.
"C’est malheureux de voir que certains d’entre nous n’ont pas eu à maîtriser leurs nerfs et se sont répandus comme ça sur les réseaux sociaux mettant en péril cette unité de l’opposition qui nous est chère", a-t-il signifié.
Et Félix Tshisekedi de déplorer que l’opposition n’a pas le droit de se comporter ainsi, d’autant plus que toute la nation fonde son espoir sur elle. Emma MUNTU
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