* D’après ce colistier de Tryphon Kin-kiey Mulumba, ces assises ont pour but de permettre un atterissage en douceur du processus électoral.

La recherche du consensus au sein de la classe sociopolitique Rd-congolaise, à l’approche des élections présidentielle et législatives prévues, le 23 décembre prochain, préoccupe au plus haut point les confessions religieuses. C’est dans ce cadre qu’un dialogue national s’ouvre demain mercredi, à partir de 9 heures, à la cathédrale Notre Dame du Congo. Assises auxquelles prendront part quelques 200 participants.

Invité à ces travaux, le professeur Jean-Paul Moka, président du " Mouvement bleu " et colistier du candidat de l’Ouest, Tryphon Kin-kiey Mulumba, pense que ces concertations vont apaiser les esprits, afin d’aboutir à des élections apaisées.
Il espère sortir de ces assises de quatre jours (du 7 au 10 novembre), avec une solution définitive pour les élections tant attendues par la population congolaise.
Recalé de la course à la présidentielle par la Ceni, Jean-Paul Moka ne croyait plus, à la capacité de la Centrale électorale d’organiser les élections à la date prévue. Il peut cependant mettre de l’eau dans son vin.
"Qu’à cela ne tienne, fait-il savoir, ma proposition d’une petite transition de trois mois en cas d’absence du consensus au niveau de la classe politique demeure".
Le week-end dernier, lors d’un entretien avec la presse, le " lion bleu " n’a pas délié sa langue. De retour au pays, après un bref séjour européen, il a relevé beaucoup de failles au niveau du processus électoral.
Pour lui, " on est encore dans la boue, dans la mayonnaise… ". Et, malgré l’exposition, devant le siège de la Ceni, des centaines de camions pour le déploiement du matériel logistique, Moka ne croit pas que la Centrale électorale pourrait arriver à desservir toutes les provinces, villes, territoires, ... dans les quarante jours qui restent.
Pour lui, il serait mieux d’envisager une transition de deux ou trois mois pour préparer calmement les choses. En ce moment-là, soutient-il, on pourrait dégager un consensus autour de l’utilisation ou non de la machine à voter ; régler la question de 10 millions d’électeurs sans empreintes digitales, etc.
L’attention de plus d’un Congolais reste focalisée sur ces assises de Notre Dame, sous la bénédiction des confessions religieuses, afin que les différents points de vue puissent converger pour l’intérêt commun de la nation et que la RDC puisse connaître une passation démocratique des pouvoirs entre le président sortant et le nouvel entrant.
MOLINA
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