Les 7 leaders sont à leur deuxième journée de discussions à Genève, en plénière et en cercle restreint, ils tentent de se doter d’un candidat commun pour la présidentielle du 23 décembre prochain.


« Nous avons plusieurs ambitions mais cela ne signifie pas qu’il y ait de divergences fondamentales », estime le secrétaire général d’Ensemble pour le changement.


S’il est « tout à fait normal que les acteurs, qui sont candidats à une élection, puissent valoir le bien-fondé de leurs ambitions », Dely Sesanga pense que « c'est cette pluralité d'ambitions que nous voulons réduire à une ambition commune, à une pluralité commune, à une candidature commune, à un programme commun au sein de l’Opposition ».






Et Dely Sesanga (photo) est optimiste quand aux chances d’atteindre cet objectif si chacun sait faire preuve « d’un esprit de dépassement pour que la désignation de cette candidature commune ne tourne pas à une guerre des egos ».






Harmonisation sur la machine à voter


Même si le rejet de la machine à voter a été consacré dans les principes clé de la précédente réunion de Pretoria, Dely Sesanga réaffirme la disponibilité des leaders de l’opposition à répondre au souci d’harmonisation de son utilisation, conformément à ce que demandent les évêques.


« Ce qui ne signifie pas qu’il faut organiser un nouveau dialogue », car le cadre politico-technique existe même au sein de la CENI, ni qu’il faut reporter la date des scrutins.


« Nous pensons que la question de l’impression des bulletins papier à elle seule, ne devrait pas justifier un nouveau glissement ».






Qui désigner candidat commun?






« Nous voudrions que le candidat commun soit désigné par consensus dans un élan d'union, mais surtout en ayant à l'esprit l'intérêt général. Il ne s'agit donc pas de l'ambition d'une personne ou d'un groupe. Il s'agit de l'ambition de toute une nation ».


Ne voulant pas se prononcer sur le nom de « l’oiseau rare », Delly Sessanga indique tout de même que « tous les acteurs, à leur façon, incarnent l'alternance. Aucun ne mérite ou ne démérite par rapport à un autre. Nous voulons, au moment où nous sommes devant ce défi, être en mesure de nous dépasser pour dire qu'il ne devrait y avoir qu'un seul. Cela implique un renoncement. C'est à cet exercice que nous allons nous livrer ».





Le candidat commun de l’Opposition devrait être désigné ce dimanche à l'issue de 3 jours de réunion, à Genève (Suisse), à l’initiative de la fondation Koffi Annan.
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