Jean Lucien Bussa peut bomber les torses, le fait d’avoir conduit les Rd-congolais dans la vision et schéma de l’alternance politique. Alternance, qui a été à la base de l’effusion des sangs à la suite des marches dans la rue. Il fallait donc y faire un choix. Choix, entre la rue et son coût en vies humaines et la voie des négociations tout en ne pas transiger sur des fondamentaux, à savoir l’intangibilité de la Constitution et la garantie d’une alternance sans violence mieux, paisible et civilisée. Bussa a fait en toute responsabilité avec son parti le CDER, le choix des négociations, en participant aux dialogues de la CENCO avec les prélats et celui de la cité de l’OUA sous l’égide du Togolais Edem Kodjo. A la suite duquel, le combat de l’alternance et le respect de la constitution, a quitté la rue pour être mené au sein des institutions, argumente le Prince du Grand-Equateur, dans sa déclaration faite, le mercredi 21 novembre à l’avant-veille du lancement de la campagne électorale. Est-ce une ‘’victoire’’? Qui, confirme avec insistance l’élu de Budjala d’un ton ferme. Car, cela, a été obtenue sans effusion des sangs et sans pour autant violer les dispositions intangibles de la Constitution. Dans sa missive coulée dans une déclaration, dont une copie est parvenue à C-NEWS, Bussa prédit avec certitudes la victoire écrasante du candidat du FCC, Emmanuel Shadary aux prochaines élections du dimanche 23 décembre. En martelant que celui-ci est porteur d’un projet de société sérieux susceptible de répondre aux attentes de la population à savoir le développement, le faite que l’alternance étant déjà acquise. Via cela, Bussa convie sa base de Kinshasa est du Congo profond de voter pour l’unique candidat du FCC, afin de placer la nation sur l’orbite du développement via le projet dudit candidat. Projet évalué à 86 milliards de Usd sur 5 ans en raison de 17. Milliards l’an. (Lire ci-dessous la déclaration politique de Jean-Lucien Bussa)

YVES BUYA

DECLARATION POLITIQUE DE L’AUTORITE MORALE
DU COURANT DES DEMOCRATES RENOVATEURS « CDER »
ET COORDONNATEUR DE LA COALITION DES DEMOCRATES « CODE »
EN SA QUALITE DE LEADER POLITIQUE

1. Mon combat politique de plusieurs années et la constance de ma vision pour un Congo digne n’ont jamais fait l’objet d’un doute. Je suis resté cohérent et constant sur ma ligne politique. Je vous en parlerai ici en partant de la période depuis laquelle je préside aux destinées du CDER, un Parti qui, dès sa naissance en 2013, s’est résolument inscrit dans la dynamique du changement.

2. Il n’est un secret pour personne en RDC, surtout pas pour vous, Mesdames et Messieurs, le rôle d’avant-garde que ce Parti, sous ma conduite, a joué dans l’obtention d’un certain nombre d’acquis qui peuvent aujourd’hui être considérés, à juste titre, comme étant la matrice de l’alternance que notre peuple s’apprête à vivre pour la première fois dans l’histoire politique du pays.

3. Nous avions pris une part active aux actions de rue et, dans ce contexte, nous avions été sur tous les fronts, notamment pour faire échec à la révision constitutionnelle et partant celle par voie référendaire, au recensement de la population en lieu et place de l’enrôlement des électeurs, à la nomination inconstitutionnelle des Commissaires spéciaux et, de façon générale, à toutes les manœuvres qui nous ont paru, à l’époque, porteuses d’agendas en marge de la Constitution.

4. Alors que nous étions ainsi engagés résolument au front, nombre de ceux qui aujourd’hui n’ont de cesse de jeter de l’opprobre sur nous, observaient en spectateurs ou se complaisaient dans des négociations souterraines, loin du pays, pour leur positionnement politique personnel.

5. Face aux impératifs de la lutte intelligible, les actions de rue nous ont paru contre-productives et leur coût en vies humaines à l’occasion des répressions brutales qui s’ensuivaient, nous a déterminé à envisager la voie de la négociation mais avec la même détermination de ne pas transiger sur ce que nous considérions comme des fondamentaux, à savoir l’intangibilité de la Constitution et la garantie d’une alternance sans violence mieux, paisible et civilisée. En effet, nous avions estimé, en toute responsabilité, que nous ne pouvions pas continuer à exposer notre peuple à des risques d’affrontements meurtriers, du reste, infructueux.
6. De là, nous avions levé l’option de rechercher, par le dialogue, ce que nous n’avions pu obtenir par le combat de rue. Beaucoup nous ont suivi dans cette voie mais bien d’autres n’y ont pas cru, continuant à entretenir notre peuple dans l’illusion du pouvoir, croyant obtenir l’alternance en agitant la rue. Ceux-là, nos amis de la Dynamique de l’opposition en particulier, nous ont traité de tous les noms d’oiseaux, par le simple fait de ne pas partager l’essentiel de nos convictions et surtout nos choix.

7. Tel est le contexte dans lequel nous avions emprunté la voie du dialogue. Par la suite, nous avons été partie prenante au dialogue de la Cité de l’UA, sous la médiation de Son Excellence Monsieur Edem KODJO, ainsi qu’à ceux du Centre Interdiocésain sous la médiation de la Conférence Episcopale. Les premières ont été sanctionnées par l’Accord du 18 Octobre et les secondes par l’Accord dit de la Saint Sylvestre.

8. Comme vous le savez, le Dialogue de la Cité de l’UA d’octobre 2016 avait été précédé par des travaux en comité préparatoire que j’ai conduit et qui ont posé la base des discussions, assorties d’une feuille de route claire où le respect de la Constitution et l’alternance démocratique (c’est-à-dire par les élections) étaient posés comme des lignes rouges à ne pas franchir.

9. A l’issue de ce dialogue, l’opposition partie prenante a obtenu ce qui était inimaginable peu avant, à savoir la Primature et la garantie ferme du respect de la Constitution ainsi que de l’organisation des élections endéans une année, en tenant compte des délais incompressibles des opérations pré-électorales (c’est-à-dire la tenue des élections en avril 2018) .

10. Ainsi, le combat pour l’alternance et le respect de la constitution a quitté la rue pour être mené à l’intérieur même du Gouvernement. Ceux qui n’ont pas cru à notre démarche et ont librement choisi de continuer le combat dans la rue se sont mués en farouches adversaires à notre cause et ne se sont pas privés un seul instant, de nous livrer à la vindicte populaire par le jeu bien connu de la désinformation, de la manipulation de l’opinion publique.

11. Aujourd’hui, alors que la tenue des élections le 23 décembre 2018 est plus que certaine, on se retrouve dans une configuration telle que l’on a d’un côté une frange de l’opposition qui a su assumer courageusement sa position et anticiper les événements. Les faits ne lui donnent-ils pas raison aujourd’hui ? De l’autre côté se range une opposition gueularde, crispée dont les principaux leaders se sont fourvoyés dans des voies incertaines jusqu’à être rattrapés par la réalité.
12. Tout compte fait, le choix du CDER à travers ma personne pour intégrer le Gouvernement est une question de responsabilité. Elle s’explique par notre ferme détermination à consolider les acquis arrachés au cours de deux dialogues de 2016 (de la Cité de l’UA et de la CENCO) et à proposer aux Congolais un projet alternatif digne d’une grande Nation.

13. S’agissant du choix d’adhérer au FCC et soutenir son candidat à la Magistrature suprême, il procède d’une analyse rationnelle et lucide. En effet, après ma tournée dans le Congo profond pour consulter ma base, notamment dans le Grand Equateur et, plus précisément, dans le Sud et le Nord-Ubangui, il est apparu que la grande attente de la population congolaise est de se voir sortir de la pauvreté et de vivre avec plus de dignité dans ce pays lui légué par ses ancêtres. J’ai reçu de cette base mandat de soutenir un candidat Président de la République ayant un projet sérieux susceptible de répondre à son attente principale à savoir le développement, l’alternance étant acquise.

14. Dans cet ordre d’idées, après avoir suivi la présentation des programmes électoraux de différents candidats Président de le République, celui présenté par le candidat du Front Commun pour le Congo m’a paru le plus structuré, cohérent, ambitieux et réaliste. Il reflète, dans ses quatre articulations, les aspirations profondes du peuple congolais, principalement en ce qui a trait au développement économique et à la restauration de la dignité du peuple congolais. Par ailleurs, j’avais promis à ma base de lui proposer le choix de la raison et non celui de la passion. La raison étant la dignité du peuple congolais ainsi que sa sortie à grands pas de la pauvreté. Ce choix s’appelle Emmanuel RAMAZANI SHADARI au poste suprême de Président de la République.

15. Je demande donc à toute ma base à Kinshasa, comme dans le Congo profond, en particulier celle qui attend de moi le choix du candidat Président de la République qui fera gagner la RDC, de voter massivement et en toute responsabilité pour le candidat de l’unique plate-forme électorale organisée et porteuse d’un projet sérieux pour les Congolaises et Congolais, à savoir le Président Emmanuel RAMAZANI SHADARI.

Je vous remercie.
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