Il ne faut pas chercher loin, quand on observe comment les uns et les autres parmi les candidats présidents de la République se rentrent dedans pour de questions techniques, administratives et politiques pour comprendre comment les opposants sont en voie de décevoir leur électorat et prépare le lit au candidat FCC.


 Le dernier cas en date, c’est la réaction du candidat Yves Mpunga aux déclarations de Daniel Shekomba qui, lors de l’émission télévisée “Kiosque” de notre confrère Serge Kabongo sur Canal Congo Télévision (CCtv), n’a pas aménagé, en qualité avérée d’informaticien, la machine à voter de la CENI après l’avoir checkée. Yves Mpunga, un autre informaticien qui, visiblement défend cette machine, n’a pas hésiter de dénigrer, mieux vilipender son challenger.

En effet, en sa qualité de candidat président de la république, Daniel Shekomba, physicien et technicien en informatique de son état, avait sollicité de Corneille Nangaa le checking total de la machine à voter. Chose qu’il a obtenue jeudi 1ernovembre dernier. Mais la CENI ne lui a pas facilité la tâche, a-t-il dénoncé au cours de l’émission Kiosque. Sans mâcher les mots, il a révélé beaucoup des réalités techniques sur cette machine à voter. Pour lui, même si les partis politiques de l’opposition mettaient les témoins dans chaque bureau de vote, rien n’empêcherait la tricherie. Car, celle-ci ne se fera pas lors de comptage de bulletins ou le dépouillement des urnes, elle interviendra en amont dans la machine, avec un système de programmation préétabli, qui fait que, si l’on vote par exemple A, la machine vote B, ou C, selon que les choses ont été programmées.

D’après le candidat président de la République Daniel Shekomba, si les congolais partaient aux élections avec ce décor planté par la CENI, c’est un accompagnement du FCC à une victoire écrasante. Son expertise a été appréciée par Corneille Nangaa qui, malheureusement a estimé que les propositions de Shekomba de recourir aux bulletins papiers sont arrivées tardivement et risquent de repousser les élections et violer ainsi la loi électorale.

Alors que les experts de la CENI et leur président n’ont pas mis en doute l’expertise de Daniel Shekomba, c’est plutôt un autre candidat président de la République, Yves Mpunga, qui se fait avocat de la machine à voter. Sur son compte WhatsApp, cet ancien étudiant de l’Université Protestante au Congo (UPC) devenu professeur, écrit : « Le constat qu’il a fait ne favoriserait qu’au pouvoir.  Comment peut-on voter avec du papier écrit sur un stylo ? Savez -vous comment Kabila avait gagné les élections en 2011 ? Avec cette solution, tout le monde pourra voter à partir de la maison en écrivant sur le papier de la CENI.  En nouvelles technologies, il faut éviter les solutions qui requièrent l’intervention humaine.  Ouvrir une machine ne signifie rien, on peut voir tous les dispositifs à partir de l’ordinateur (avec une connexion comme administrateur).  Quand un informaticien ouvre l’ordinateur cela signifie : 1. Qu’il ne sait pas entrer dans la configuration du système de l’ordinateur à partir du système d’exploitation ; 2. Qu’il est maintenancier et non un expert en software, base de données, programmation et réseaux ; 3. Qu’il ne maîtrise pas le système d’exploitation utilisé par la CENI et la machine à voter : LINUX ; 4. Qu’il n’a jamais créé un virus, malware ou Worm ; 5. Qu’il n’a jamais appris la sécurité informatique et les moyens de détecter un virus à partir de la programmation en Java ; 6. Qu’il ne sait pas qu’on ne détecte pas un virus ou un code espion en ouvrant un ordinateur ; 7. Demandez à cette personne de vous donner son CV et vous allez tout comprendre ».

Telle est la réaction du professeur Yves Mpunga aux propos de Daniel Shekomba sur Kiosque.
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