La présidentielle du 23 décembre prochain verra compétir des candidats de pacotille, sans assise politique réelle. C’est le cas de Noël Tshiani Mwadiamvita qui, malgré toutes les révélations faites sur ce candidat-président de la République, preuve à l’appui, par la Rédaction de Netic-News, a été maintenu sur la liste des présidentiables. Tout simplement pour jouer aux trouble-fêtes face aux prétendants sérieux et ainsi contribuer à la dispersion des voix de l’électorat du Grand Kasaï, notamment.

Ceci procède d’un plan minutieusement concocté en haut lieu par le pouvoir qui cherche par tous les coups de l’enfer à rempiler.

Il se fait que le sujet américain et ancien haut fonctionnaire de la Banque mondiale n’a pas d’ancrage sociologique dans son pays d’origine, qu’il a renié en adoptant la nationalité américaine. Aucun démenti n’a été apporté au regard du passeport américain que ce candidat détient.

Et comme le ridicule ne tue pas en RDC, Noël Tshiani qui a trahi le pays en renonçant à la nationalité congolaise écrit sur la banderole d’annonce de son meeting du samedi 17 novembre ce qui suit : « Banguna ya Congo bateki mboka », entendez « les ennemis du Congo ont vendu le pays ». C’est le cas de le dire : « le voleur qui crie au voleur ». N’est-ce pas que le premier « munguna » de la mère-patrie est ce fils qui renie l’affiliation à sa maman ? En dehors du fait que l’homme ne travaille pas au mieux des intérêts du peuple, surtout quand il se prête bien à jouer le jeu de ses maîtres à penser.

Aujourd’hui, il est notoirement connu que l’ancien haut fonctionnaire de la Banque mondiale veut organiser, à la suite du Front commun pour le Congo, un méga-meeting populaire au stade Tata Raphaël de la Kethule. On sait que l’antre de la commune de Kalamu peut contenir banalement 30 à 45 mille personnes.

Etranger chez lui, Noël Tshiani n’est pas capable de mobiliser un électorat de mille âmes en temps normal. Alors, quelle astuce entend-il mettre en place pour remplir le stade Tata Raphaël le samedi 17 novembre ?

Pour les observateurs avertis, Tshiani qui joue le jeu du pouvoir compte s’appuyer sur les méthodes appliquées par les stratèges du FCC lors du meeting du 27 octobre dernier.

L’homme se trompe lourdement, car il ne pèse pas autant que le dauphin de Joseph Kabila qui a eu à sa portée tous les leviers de la puissance publique pour mobiliser des foules ayant investi le stade.

D’autre part, son égo exagéré fait que certains milieux sociopolitiques le répugnent. Ce n’est pas sûr que Tshiani bénéficie de tous les privilèges de ses fantasmes.

(Affaire à suivre)
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