Vital Kamerhe, président de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC), est revenu sur le retrait de sa signature de l’accord de Genève. Dans une interview accordée à ACTUALITE.CD, il a dénoncé le système de choix qui était utilisé dans la désignation du candidat commun et a estimé que l'opposition gardait encore toutes ses chances de gagner la présidentielle du 23 décembre.

« Je ne cessais de dire à mes pairs que nous devrons choisir la personne qui va à notre retour nous permettre de mener les opérations que nous avons planifié, c’est-à-dire faire en sorte que la CENI abandonne la machine à voter et nettoie le fichier électoral ».

Ni clameur ni joie, constate Kamerhe

« Il n’y a ni clameur ni expression de joie, bien au contraire. Il y a eu colère. Laissez un boulevard au dauphin de Kabila, nous disons non. Ce serait faire le jeu du pouvoir. C’est sans regret que je retire ma signature ».

Le mode de choix à Genève a posé problème

« Nous suivons les négociations dans le monde. J’ai été à beaucoup de consultations à Lusaka, à Sun City et ailleurs. Le résultat des négociations a toujours été par consensus, mais là, nous avons découvert une nouvelle façon de faire : le vote. Comment voulez-vous que les gens se votent eux-mêmes ? Et ça fausse tout ce qu’il y a à faire et nous y sommes ».

Même à plusieurs, les opposants vont gagner, estime Kamerhe

« Nous continuons la bataille. Vous êtes en train de faire croire au peuple qu’il y a plusieurs candidats de l’opposition, celui de la Majorité présidentielle gagne. C’est quelle façon de voir les choses ? Ce pouvoir n’a apporté que désolation. Nous apportons un projet d’espoir. Pensez-vous que les gens sont prêts à voter pour le candidat du FCC ? ».



Avant le 23 décembre, tout est encore possible

« Nous sommes encore avant le 23 décembre. Rien n’est impossible s’il y a la bonne volonté (…). Je ne peux comprendre que dans une salle de classe qu’on dise que Kamerhe a eu 18 députés, il est arrivé à la 3e place à la présidentielle, il a une base réelle avec un parti politique partout. L’UDPS a 41 députés et est partout dans le pays. Et vous nous affirmez que Félix Tshisekedi et Vital Kamerhe sont les derniers de la classe ?

Vous pouvez suivre l’intégralité de l’interview de Vital Kamerhe réalisée par Stanis Bujakera ici.
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