Après les élections en RDC, c’est l’heure du bilan. Celui des différentes missions d’observation électorale est sans appel. Au regard du déroulement des opération de vote, on se retrouve face à une débâcle électorale qui risquerait d’entacher la fiabilité des résultats, expliquent trois groupes, l’AETA, le RCIC et le Collectif24, dans un communiqué conjoint.

Présent dans 10 provinces du pays grâce à ses 3000 observateurs, cette mission conjointe a noté un « manque criant » des matériels de vote dans plusieurs centre de vote. Par ailleurs des cas « flagrant » de corruption ont été relevés. Plus flagrant encore, les trois organisations affirment avoir surpris certains candidats du FCC avec des machines à voter à domicile ‘’procédant à l’impression des bulletins de vote en leur faveur.’’.

Même constat au niveau d’autres observateurs nationaux qui évoquent même l’existence des bureaux illégaux. La conférence épiscopale nationale, la CENCO, en a répertorié plus 800 à travers le pays.

À cette liste déjà préoccupante, se sont ajoutés l’ouverture tardives des bureaux de vote dans la plupart des villes, des électeurs qui ne retrouvent pas leurs noms sur les listes électorales ou encore des machines à voter en pannes. De quoi créer un climat d’inquiétude en cette période d’attente des résultats.

Devant ce tableau sombre, les organisations de la société civile recommandent la CENI de ne considérer que les résultats du comptage manuel dans la capitalisation des agrégats de vote. Une exigence que formule également les candidats de l’opposition.
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