Les violences faites à la femme sont de nouveau révélées au sein de l’Union africaine. Ici, il s’agit du harcèlement sexuel qui a été révélé dans un rapport d’un comité chargé de vérifier cette pratique
anodine. Se référant notamment, à l’article de JEUNE AFRIQUE publié en date du 23 novembre 2018 à 19h07, le monde entier et pas seulement l’Afrique découvre le scandale sur “Le phénomène sexe contre travail” qui bat son plein au sein de l’Union Africaine. Dommage, l’information serait passée inaperçue en RDC, pays membre de cette institution africaine. Pourtant, c’est une affaire qui mérite une attention particulière de tous les congolaises et congolais. Car, l’Union Africaine n’est pas un bien privé mais, commun et elle mérite une bonne réputation à la face du monde. Si, au temps de Madame Dlamini Zouma à la Présidence de la Commission de l’Union Africaine, aucun n’incident de ce genre n’a été signalé, il n’en devrait pas l’être non plus au temps de Moussa FAKI qui devrait faire montre de capacité managériale et sauver l’image de l’Union Africaine.

En effet, après une dénonciation par une lettre anonyme, et le résultat des enquêtes d’un comité chargé de vérifier en interne sur les faits; il a été reconnu que le harcèlement sexuel est sérieusement pratiqué au sein de l’Union Africaine.

Les Jeunes Femmes surtout, sont les premières victimes du harcèlement sexuel. Et, après des intimidations, celles qui s’opposent subissent des conséquences graves, y compris de l’acharnement pour les détruire et même les mettre à la porte.

Un communiqué de l’institution datant du 22 novembre l’a confirmé. Une honte totale et une déception pour tous les pays membres de cette institution africaine. D’ailleurs, certains dirigeants voulaient montrer à la face du monde qu’ils étaient propres lors de l’acharnement contre l’organisation de la Jeunesse Africaine en janvier dernier.

Plusieurs vérités des victimes seront sans doute dévoilées bientôt

A lire le communiqué du rapport des enquêtes qui regrette l’absence d’une politique de lutte contre ces agissements, les éléments de preuve présentés rapportent que le harcèlement est pratiqué par des responsables à l’encontre d’employées de sexe féminin placées sous leurs ordres notamment, mais pas exclusivement, lors de missions à caractère officiel à l’extérieur du lieu de travail.

44 cas de harcèlement sexuel présumés

Les auteurs de harcèlement sexuel profitent de leur position hiérarchique pour exploiter «les employés à contrat déterminé, les bénévoles et les stagiaires», en faisant aux jeunes femmes «des promesses crédibles de contrats».

En effet, le comité institué avait entrepris un processus d’enquête approfondi pour examiner toutes les allégations qui lui sont soumises.

Le rapport final avait été présenté le 9 novembre 2018.

Au-delà de la question du harcèlement à l’égard des femmes, qu’il soit sexuel ou professionnel, le HLC a également enquêté sur des accusations d’abus de pouvoir, de corruption, de brimades, de pratiques de corruption, de fraudes, de discriminations, d’intimidations, de représailles. Il a également abordé les questions d’impunité, de dénonciation et de respect de la légalité.

Au cours de ce processus, le Comité de haut niveau a mené de nombreux entretiens avec divers hauts fonctionnaires et membres du personnel à tous les niveaux, impliquant 88 personnes qui ont apporté des informations et donné leur avis sur les différents cas de préoccupation. N’ayant pas été investie de l’autorité d’un comité judiciaire doté de pouvoirs d’assignation et de jugement, la HLC a indiqué qu’elle avait utilisé, tout au long des entretiens, la méthode de la «prépondérance des probabilités, de la règle de la meilleure preuve, de la triangulation et de la corroboration, afin de : arriver à la constatation d’un fait ou d’une preuve prima facie, appelant à une enquête plus approfondie et à un éventuel redressement».

Parmi les principales conclusions de la HLC, les éléments suivants ont été identifiés et sont présentés ci-après en fonction de leur niveau d’incidence : mauvaises pratiques dans les fonctions des ressources humaines; des cas de harcèlement et d’intimidation; les problèmes de gouvernance; discrimination fondée sur le sexe; fraude et corruption; impunité; harcèlement sexuel.

Le comité de haut niveau a conclu que les principaux défis liés à cette affaire peuvent être classés en quatre (4) allégations principales avec leurs manifestations notamment: mauvaises pratiques et irrégularités dans le domaine des ressources humaines, y compris arriéré dans le recrutement de personnel, détachement de personnel détaché, gestion de jeunes volontaires et de stagiaires, manque de cohérence dans l’application des règles relatives aux nominations intérimaires, prolongation continue des contrats des retraités, alors une manière limitée, des défis dans les processus de liste restreinte, des cas de discrimination de genre dans le recrutement, des défis dans le développement de carrière, la promotion, les mutations et le déploiement sur le terrain ; pratiques corrompues/frauduleuses, y compris des cas présumés de népotisme et de conflits d’intérêts, missions d’échange de services, sélection préférentielle d’un fournisseur de services, paiement de services non rendus, collusion de surtaxes de biens et services; questions de gouvernance, y compris abus de pouvoir, absence de réponse de la part de l’administration et partialité, carences dans les méthodes de travail, relations de travail malsaines dans certains organes de l’UA et bureaux de représentation, cas d’impunité ; harcèlement, y compris harcèlement sexuel, intimidation et harcèlement, intimidation.

Sur cette allégation qui a principalement motivé l’enquête, il est important de citer in extenso les conclusions de la Commission de haut niveau, comme indiqué ci-dessous: «Harcèlement sexuel: le Comité estime que des incidents de harcèlement sexuel existent au sein de la Commission. Ceci est établi par la confirmation presque unanime de la prévalence de cet événement par les personnes interrogées qui ont comparu devant le Comité. Les preuves présentées suggèrent que cette forme de harcèlement perpétuée par les supérieurs hiérarchiques à l’égard des employées, notamment, mais non exclusivement, lors de missions officielles en dehors du poste de travail. L’absence de politique d’exploitation et d’abus sexuels aggrave les effets néfastes de ce vice. La catégorie de personnel la plus vulnérable et exposée à cette forme de harcèlement comprend le personnel à court terme, les jeunes volontaires et les stagiaires. Il semblerait que la vulnérabilité de cette catégorie de personnel soit exploitée en raison de l’insécurité de leur mandat. Les cadres supérieurs des départements, qui se positionnent en tant que «gardiennes de la porte» et «maîtres du roi», sont bien placés pour faire des promesses crédibles aux jeunes femmes qu’elles se verront offrir des contrats, sont les personnes identifiées de ce vice. Les personnes interrogées affirment que ces cas ne sont pas signalés car cela serait contre-productif pour la victime, car il n’y a pas de politique lutte contre de harcèlement sexuel à la Commission et, partant, aucun mécanisme dédié et efficace de réparation et de protection n’est disponible pour les victimes ou les dénonciateurs. Selon les personnes interrogées, les jeunes femmes sont exploitées pour le sexe en échange d’emplois.

Il est fait référence aux preuves soumises par les PR 4, 6 et 31, qui allèguent harcèlement sexuel, abus de pouvoir en violation de la règle 58 (iv) du Statut et Règlement du personnel de l’UA. Cependant, les trois déclarants ont par la suite retiré leurs plaintes. ” (Fin de citation). Toujours sur la question du harcèlement en général, la HLC a déclaré ce qui suit :

«Il est important de noter que, selon les éléments de preuve présentés au Comité, les supérieurs masculins et féminins harcèleraient et intimideraient leurs subordonnés».

De ce qui précède il serait important de dire que l’Union Africaine est en danger et cette guerre qui vise les femmes africaine doit cesser.

Jules Ntambwe
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