Le porte-parole de la Majorité Présidentielle (MP), André-Alain Atundu, s’exprimant vendredi dernier 30 novembre devant la presse à Kinshasa, a appelé les Congolais à opérer un choix judicieux en votant pour Emmanuel Ramazani Shadary à l’élection présidentielle du 23 décembre prochain. Pour l’Ambassadeur Atundu, le candidat de la kabilie "est le plus crédible d’entre tous les candidats président de la République".

"La Majorité Présidentielle exhorte le peuple congolais à suivre plutôt le débat de fond qui devrait et qui doit porter sur le programme du candidat et sur sa personnalité. De ce point de vue, Shadary le candidat numéro 13, le porte-étendard de l’ambition nationale de souveraineté et d’émergence, est le candidat le plus crédible d’entre tous les candidats président de la République ", a affirmé André-Alain Atundu.
Le porte-parole de la famille politique du président Joseph Kabila, fait savoir que les foules enregistrées à l’occasion des meetings du candidat du Front Commun pour le Congo, lors de sa campagne dans l’ex-Katanga, sont de bon augure et conduisent logiquement Shadary à la présidence de la République.
"Sans nous lancer dans la bataille de l’évaluation des foules entre candidats, nous pouvons dire, et les faits vont le confirmer, que ces masses sont de bon augure et conduisent logiquement Shadary à la présidence de la République", a déclaré André-Alain Atundu.
Pour lui, les premiers moments de la campagne du candidat numéro 13 à l’arrière-pays notamment à Lubumbashi, Kolwezi et Kamina, confirment et consolident la tendance observée à Kinshasa au stade Tata Raphaël, au stade de Mbuji-Mayi et à Lubumbashi au stade Kibassa.
"L’étape de Kalemie n’a ni démenti ni atténué cette réconfortante et agréable impression. Les déplacements du candidat numéro 13 entraînent des foules immenses et impressionnantes en termes de marée humaine. S’il est vrai que cette foule n’est pas nécessairement constituée d’électeurs, il n’en demeure pas moins vrai qu’un candidat qui n’attire pas les foules, risque de manquer d’électeurs", analyse Atundu Liongo.
Répondant à la question de la presse sur les informations liées aux menaces terroristes contre l’ambassade des USA à Kinshasa, le porte-parole de la Majorité Présidentielle a, en sa qualité d’officier de renseignements, fait savoir qu’il s’agissait là "des informations alarmistes qui ne devraient pas être portées à la connaissance du public...".
Lire ci-dessous, l’intégralité de la communication du porte-parole de la MP.
Didier KEBONGO

POINT DE PRESSE DU PORTE-PAROLE DE LA MAJORITE PRESIDENTIELLE
Mesdames, Messieurs de la Presse,
L’accélération de l’actualité, consécutive au lancement de la campagne pour l’élection présidentielle, me met dans l’obligation de ne plus respecter le tempo de mes points de presse traditionnels.
Ainsi, les premiers moments de la campagne du candidat n°13 -Emmanuel RAMAZANI à l’arrière-pays, notamment à Lubumbashi, à Kolwezi et à Kamina confirment et consolident la tendance observée à Kinshasa au stade Tata Raphaël, au stade de Mbuji-Mayi et à Lubumbashi au stade Kibassa Maliba.
L’étape de Kalemie n’a ni démenti ni atténué cette réconfortante et agréable impression.
Les déplacements du candidat N°13 entraînent des foules immenses et impressionnantes en termes de grande marée humaine.
S’il est vrai que cette foule n’est pas nécessairement constituée d’électeurs, il n’en demeure pas moins vrai qu’un candidat qui n’attire pas les foules risque de manquer d’électeurs.
A chacune de ses adresses-et apparitions publiques, SHADARY, le candidat N°13, conquiert les foules par sa simplicité, son style direct, dépouillé et par sa connaissance du terrain voire la pertinence de ses réponses aux problèmes locaux. Sans nous lancer dans la bataille de l’évaluation des foules entre candidats, nous pouvons dire, et les faits vont le confirmer, que ces masses sont de bonne augure et conduisent logiquement SHADARY à la présidence de la République,
Pendant ce temps, ses concurrents, en retard d’une guerre, savourent leur maigre victoire sur leurs alliés d’hier.
La Majorité Présidentielle exhorte le Peuple congolais à suivre plutôt le débat de fonds qui devrait et doit porter sur le programme du candidat et sa personnalité. Ces deux éléments sont indispensables au Peuple pour opérer un choix judicieux et en connaissance de cause.
De ce point de vue, SHADARY, le candidat n°13, le porte étendard de l’ambition nationale de souveraineté et d’émergence est le plus crédible d’entre tous les candidats Président de la République.
Il a commencé sa vie politique par la société civile à Kindu, qui l’a envoyé à la Conférence Nationale Souveraine (CNS) où il a été recruté par Lihau pour le compte de l’UDPS.
A l’avènement de l’AFDL, il a été élu Vice-Gouverneur par la population du Maniema au suffrage direct, pourrait-on dire, avant d’être confirmé Gouverneur.
Co-fondateur du PPRD, il a été de toutes les stratégies jusqu’à devenir Secrétaire Général, puis Secrétaire Général Permanent, son poste actuel.
Grâce à son élection récurrente en qualité de Député National, il a acquis une utile connaissance de la classe politique au Parlement en tant que Président du groupe parlementaire PPRD et Président de députés de la Majorité.
Cette connaissance des choses et des hommes est avantageusement et utilement complétée par son passage au gouvernement au poste de Vice-Premier Ministre et Ministre de l’Intérieur.
Qui dit mieux en termes de cursus propice à préparer un Président de la République.
En tout cas, je n’en vois pas parmi les 20 autres, ceci d’ailleurs en toute modestie.
En plus, pour ce challenge présidentiel, il bénéficie de la cohésion de membres de sa famille politique sans exception, augmentée de la riche et dense expérience du camarade KABILA.
Voilà pourquoi beaucoup se contentent de quelques victoires d’étape au lieu de viser la victoire finale.
Sinon comment comprendre ces distractions déroutantes pour le Peuple congolais que sont les signatures des accords de Genève et de Nairobi, intervenues dans des circonstances rocambolesques, laissant pantois et sans voix leurs adeptes les plus assidus.

Mesdames, Messieurs,
La structuration du programme électoral de SHADARY tranche également par sa présentation efficace.
Il aborde en de termes simples des problèmes complexes de gouvernement, d’indépendance économique, ou de la lutte pour la dignité du citoyen congolais et de l’autodétermination du Peuple congolais.
Et chaque fois qu’il se présente devant le Peuple et expose toutes ces questions en y apportant des solutions pratiques à la portée de tous, il entraine l’adhésion massive des populations à sa candidature. Car, il est perçu alors par les simples habitants et les citoyens lambda comme proche des populations, attentifs à leurs problèmes et pragmatiques dans ses réponses.
Pendant ce temps, certains de ses concurrents, en mal d’inspiration, hantent les montagnes d’Afrique et d’Europe, où sont censés résider les dieux, à la recherche d’une inspiration divine quelconque.
Puisque le Congo a mis tant de temps et eu tant de peine à normaliser la situation globale du pays et à créer la cohésion nationale autour d’une grande ambition économique nationale, la Majorité Présidentielle appelle le Peuple à voter SHADARY Emmanuel cet envoyé de Dieu choisi par KABILA, pour poursuivre le progrès, élever notre nation par l’équité et la justice au lieu de ceux qui comptent désespérément sur la seule communauté internationale, plus préoccupée par ses intérêts politico-économiques que par le sort des populations congolaises, par ailleurs et généralement grandes victimes des agissements de la fameuse communauté internationale.
La grandeur du Peuple congolais se trouve dans l’assumance de sa vision démocratique et de son destin de souveraineté.
Ainsi est donné un sens au serment hérité des pères d’indépendance et de nos héros nationaux à savoir bâtir un pays plus beau qu’avant dont l’histoire s’écrit au Congo, par les congolais au prix de la dignité et de l’auto-prise en charge.
Mesdames, Messieurs,
La raison morale généralement invoquée et brandie orbi pour justifier les sanctions de l’UE les personnalités congolaises est l’obstruction à la démocratie notamment par des manœuvres dilatoires de nature à éloigner la perspective électorale et à donner au Président KABILA, dans les faits, une présidence à vie.
Et pour alimenter cette idée fantasmagorique certains éminents et proches collaborateurs du Président KABILA avaient fait défection au motif que, connaissant KABILA plus que lui-même, ils avaient l’assurance de la volonté du Président KABILA de se maintenir indéfiniment au pouvoir en préparant une révision constitutionnelle ou une autre constitution à cet effet. Ils ont ainsi sillonné le monde en devins de malheurs recherchant sanction contre tous les responsables congolais, proches de KABILA.
Au lieu de se repentir et de demander pardon au Peuple pour ce gros et grossier mensonge, ils persistent diaboliquement à affirmer que les élections n’auront pas lieu et qu’ils travailleront à chasser KABILA du pouvoir pour organiser une transition sans KABILA.
Genève et Nairobi ne sont que des versions corrigées .de ce projet paradoxal qui consiste à être candidat mais sans respecter les modalités pratiques fixées par la CENI, conformément à ses prérogatives constitutionnelles.
Face à ces enfants égarés et impénitents, la Majorité Présidentielle proclame avec force user de tous les moyens de droit que lui confère la Constitution pour mettre ces imposteurs radicalisés hors d’état de nuire.
Comme pour montrer sa détermination, la Majorité Présidentielle joint sa voix à celle de l’U.A pour réclamer la levée sans condition des sanctions européennes contre les responsables congolais pour établir non seulement l’équité et la justice, mais aussi l’honneur bafoué du congolais et de la Nation congolaise, victimes de calculs prédateurs de certaines personnalités de la communauté internationale.
La Majorité Présidentielle n’aura de cesse à présenter cette requête légitime qu’à la levée effective et sans condition de sanctions contre toutes les personnalités congolaises.
Elle saisit l’occasion de ce point de presse pour saluer ce geste de solidarité de la part de l’Union africaine et rendre, en même temps, hommage aux autres nations africaines.
Mesdames, Messieurs,
Devant la ténacité et la vérité des faits, ces devins de malheurs, bien connus, lancent des rumeurs fantaisistes de menace à la paix sociale à cause des élections, alors que les vrais candidats démocrates sont sur le terrain pour convaincre le Peuple de les voter le 23 décembre en vue de réaliser chacun sa vision sur le Congo.
Des images insolites, dont certaines montées grossièrement de toute pièce, circulent dans le net et de bouche à oreille pour démobiliser les populations congolaises. Bien plus grave, certains partenaires, dont à première vue rien ne permet de douter de leur sérieux s’ingénient à créer une psychose de peur afin d’espérer arrêter le processus électoral.
Peine perdue ! Car, fort de sa longue et riche expérience politique, le Peuple congolais est prêt à relever le défi, secondé en cela par la Majorité Présidentielle qui se bat de belle manière contre tous les ennemis de la démocratie et de la patrie avec comme seule arme redoutable : la Constitution en son article 64.
Mesdames, Messieurs,
Rien n’est plus contraire à la manifestation de la vérité que le doute pervers.
Depuis quelques jours, l’opinion est inondée par la malsaine et insolite publicité autour des soi-disant révélations inédites qui établiraient de façon certaine la volonté des autorités judiciaires de l’armée de brouiller les pistes et de cacher certaines réalités liées à l’assassinat de 2 experts de l’ONU au Kasaï.
L’éclairante intervention de l’auditeur général des FARDC a le mérite d’éliminer cette hypothèse à laquelle certains médias de s’accrochent pour des buts inavoués.
En effet, comment mettre à la disposition du public des données inconnues des autorités judiciaires ou déclassées et non exploitées par l’ONU et en conclure à la culpabilité des autorités judiciaires sans autre forme de procès !
De cette confrontation entre le Journaliste et l’organe de la loi, il est raisonnable et judicieux de recommander au journaliste de traiter l’information en toute responsabilité et à la Justice de poursuivre imperturbablement son appréciable travail de fourmi en vue de la manifestation de la vérité.
Dans l’atmosphère électorale actuelle, une telle affirmation intempestive ne contribue ni à la sérénité ni à la vérité.

Mesdames, Messieurs,
Malgré la polarisation de l’intérêt des populations congolaises sur les élections, la Majorité Présidentielle ne peut passer sous son silence l’avènement de Mgr AMBONGO.
La Majorité Présidentielle saisit l’occasion de ce point de presse pour féliciter et encourager le nouvel Archevêque de Kinshasa dans sa vision pour la vérité et la tolérance
En effet, la Majorité Présidentielle estime que l’esprit de vérité évite la duperie, la mauvaise foi tandis que la tolérance crée l’harmonie nécessaire entre les différentes franges de la population jusqu’à la réalisation de notre idéal commun de bâtir un Congo plus beau qu’avant

Mesdames, Messieurs,
Pour ne pas courir le risque de gâcher cette belle fête de la démocratie qu’est la campagne électorale, la Majorité Présidentielle encourage le Garant de la Nation à ne pas baisser la garde sous aucun prétexte. Car, les épisodes de Genève, de Nairobi, les alertes alarmistes et les révélations fantaisistes surja mort de 2 experts de l’ONU constituent les séquences de la trame d’une transition sans KABILA pour permettre aux forces obscures de prendre les rênes du pouvoir au Congo.
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