Martin Fayulu Madidi cherche de nouveaux sacrifices humains pour accéder au pouvoir ! Ainsi, il sera loisible de récupérer les deux principaux recalés de la présidentielle qui ruminent leur vengeance, non seulement contre Kabila et ses poulains ; mais aussi et surtout, contre d’autres Opposants qui ont accepté d’aller aux élections sans eux.

Pour preuve, son acharnement à gagner une élection dont il n’a pas battu campagne en dehors de la préparation à l’insurrection qui se traduisait dans ses propos ambigus frisant le boycott technique consistant à ne pas voter avec la machine à voter ; mais plutôt d’exiger à la CENI de présenter les bulletins et les stylos de vote ce qui etait impossimble. C’est avec cette même machine, hier à voler ou à tricher qui a été transformée en ‘’machine à laver’’

Il semble être soutenu dans cette quête du sang à offrir au diable par ses deux patrons restés en Europe, hommes d’affaires recalés de la présidentielle avec le soutien financier de grandes multinationales européennes dont Glencore et le Groupe Bolloré qui tiennent à avoir main basse sur les ressources naturelles en RDC.

Sous-traitance politique

Pour y parvenir, il lui a été trouvé une sous-traitance politique à travers la Conférence Episcopale Nationale du Congo, où l’ombre du Cardinal Laurent Monsengwo Pasinya plane sur toutes les interventions de l’une de ses parentés à travers le Secrétaire Général et Porte-parole de cette ASBL.

Insurrection ratée

C’est ce qui justifie la peur qui a gagné tout le monde au point de faire partir beaucoup d’expatriés du pays.

Pour beaucoup, c’était l’insurrection programmée et téléguidée par les bonzes de la coalition montée à Genève aux allures mystico-cabalistiques.

Déjà durant la campagne électorale, le candidat de Lamuka, Martin Fayulu Madidi ne présentait pas son programme de campagne. Il invitait la population à aller aux élections. Pas avec la machine à voter. ‘’Allez dans les bureaux de vote, exigez les bulletins de vote et votez avec les stylos et non avec cette machine à tricher’’, recommandait-il lors de ses différents meetings. Olivier Kamitatu annonçait lui l’incendie et la destruction des machines à voter.

Un discours qui devait prendre les allures des injonctions à l’étape de Lubumbashi où Fayulu Madidi allait laisser parler en direct Moïse Katumbi qui se croit populaire pour inviter la population à brûler les machines à voter et les bureaux de vote le jour du scrutin, afin d’obtenir la médiation du Conseil de sécurité à travers Mme la Représentante du SG de l’ONU en RDC qui a été appelée à témoins lorsque Fayulu est passé à la démonstration de son art dramatique quand il s’est fait passer comme agonisant.

Il a fallu l’anticipation des services d’intelligence pour éviter la catastrophe.

Les multinationales suisses, françaises à la manœuvre

Les multinationales qui ont eu des difficultés avec le Gouvernement congolais semblent décidées à revenir sur la révision du Code minier à tout prix. Il s’agit de la Glencore, une grande multinationale anglo-suisse de négoce, courtage et d’extraction des matières premières, principalement le cobalt dont la RDC dispose de plus de la moitié des réserves mondiales utiles pour la fabrication des batteries électriques. Son contentieux avec la GECAMINES, l’a placée dans une position de trouver les voies et moyens pour rentrer au Congo.

Deux hommes d’affaires, réputés dans la maffia, Moïse Katumbi qui a amené l’Israélien Getler dans la famille Kabila et Jean Pierre Bemba, connu pour une gestion calamiteuse de tout ce qui a été placé sous sa main. Avec ces deux hommes d’affaires, qui peuvent négocier avec le diable pour leurs intérêts, Glencore, aussi le géant français Bolloré, spécialisé dans le transport, logistique et communication, ont pactisé pour avoir la main basse sur les richesses de la RDC.

C’est ce qui justifie la convocation de la messe de Genève qui consistait à écarter le plus grand et le plus ancien parti politique de l’Opposition dans la course au profit d’un candidat aussi malléable que manipulable pour réaliser la révision, non seulement de la Constitution, mais aussi et surtout celle des textes légaux régissant le secteur minier, pétrolier et de la sous-traitance.

Pour crédibiliser cette démarche, on a besoin de la main de l’Eglise. Vite la famille du Cardinal Monsengwo, qui a d’importants intérêts dans le Groupe Bolloré est sollicitée. Le Cardinal Monsengwo séjourne pendant cette période en Europe. Il aurait réussi à jouer sur la fibre tribale pour organiser une réunion avant la rencontre de tous avec les fils du Bandundu : Freddy Matungulu, Martin Fayulu et Adolphe Muzito, tous candidats à la présidentielle et membres du Groupe de 7 leaders, L7 aux écrits d’un journaliste proche de Lamuka.

Les stratégies tant au niveau matériel que spirituel sont mises en oeuvre. Sous la modération d’Allan Doss de la Fondation Koffi Annan, les dés sont jetés lorsque Kamerhe et Tshisekedi sont opposés pour favoriser les deux ressortissants de Bandundu. Fayulu reste seul dans la course et est proclamé candidat commun de l’Opposition alors qu’il ne remplit pas les conditions fixées au départ en Afrique du Sud, contenues dans le cahier des charges, comme l’avait révélé Adolphe Muzito dans Top Presse à la question du très intelligent Israël Mutala.

Mission échouée

La mission de Fayulu : bloquer l’élection avec la machine à voter et obtenir une transition afin de faire récupérer les trois invalidés. Adolphe Muzito et Freddy Matungulu refusent qu’on appelle Fayulu Président de Lamuka, mais plutôt Porte-parole.

Métamorphose de Fayulu

Le Chrétien serein, doux et calme dans le frère Martin, est transformé très vite en un agité. L’homme intelligent qui caractérise la personne de Fayulu est devenu très incohérent. Il dit en même temps une chose et son contraire. Il faut être initié dans une loge pour percevoir son langage dont le français semble importé d’une autre planète dans une posture avec des nerfs tendus qui le rendent affreux.

Le missionné accompagné

Le missionné ne peut réaliser la mission seul. La CENCO est là. Il semble bien jouer son rôle. Il est de tous les plateaux de télévision et de radio.

Une formation des 40.000 observateurs de la CENCO est lancée. A l’issue de cette formation, les 40.000 observateurs obtiennent dans le cadre de leur travail, tous les moyens pour contrôler les réseaux sociaux. Le Dircab de Katumbi n’a pas honte de les livrer à la vindict populaire en publiant que Lamuka avait donné ces Smartphones pour envahir les réseaux sociaux.

Le pont entre le trio l’Archevêque Abongo (cousin de Bemba), Nshole (Monsengwo) et Lamuka est jeté pour obtenir la perturbation du processus électoral.

Manœuvres déjouées par CACH

Ces stratégies vont sans compter avec la détermination de la dissidence de Lamuka qui s’est formée à Nairobi. Cap pour le changement arrive à démolir les manœuvres du régime et celles des multinationales sous la couverture des deux hommes d’affaires assistés par des hommes en soutane au nom de leurs propres intérêts.

Le régime de Kinshasa, comptait aussi, sur le boycott ou le rejet de la machine à voter et le fichier électoral corrompu. Fayulu y joue très bien. Au point de croire qu’il attend ainsi sa main prise par le pouvoir aux fins d’organiser les nouveaux conciliabules.

CACH ne cède, ni à Lamuka, ni au FCC. L’entrepôt de la CENI brule. Nangaa assure que les élections auront lieu. A la veille des élections, il annonce le report. Cach consent.

Le FCC accuse Lamuka d’être à la base de cet incendie. Le Gouvernement menace Fayulu de poursuites judiciaires et d’arrestation, au regard du discours ambigu par lui tenu et surtout du Twitt d’Olivier Kamitatu.

Rétropédalage

Vite, Lamuka rétropédale et emboite les pas au Cach après une agitation sans raison avec un mensonge cousu de fil blanc que Nangaa aurait cédé à sa demande de ne voter qu’avec le bulletin. Faux. Parce que Nangaa tient le même discours dès l’introduction de la machine à voter dans le processus électoral en RDC. Tout le monde comprend que Lamuka a eu peur de Kabila. C’est la raison de ce rétropédalage.

A l’approche de la date du report, la CENI annonce le nouveau report dans trois circonscriptions de Beni, Butembo et Yumbi, respectivement dans les provinces du Nord-Kivu et de Mai-Ndombe.

Lamuka s’y oppose et se déclare ne pas être prêt pour aller aux élections sans ces circonscriptions. Cach cède. Lamuka déclare une journée ville morte. Elle n’est pas respectée.

Campagne de sape

Entre temps, c’est une campagne de diabolisation contre CACH dans les réseaux sociaux et la perturbation de ses meetings par les partisans de LAMUKA. Cette campagne de sape donne Félix Tshisekedi de corrompu pour avoir accepté la machine à voter contre 3 Millions de USD. Lamuka ne dit pas combien il a reçu pour aussi accompagner et crédibiliser l’élection du dauphin de Joseph Kabila.

Lynchage médiatique

Les grands medias étrangers : RFI, TV5, France 24, New York Times, sont sollicités à coup de grosses pièces sonnantes et trébuchantes pour matraquer CACH et le régime de Kinshasa contre un quelconque rejet de la victoire du candidat de Lamuka.

Et pourtant, il n’a pas battu campagne. Il n’a fait que désorienter ses électeurs jusqu’à 48 heures de la fin de la campagne qui a même été interrompue.

Alors, on ne sait pas par quelle magie, Fayulu allait gagner. C’est donc une élection dont les résultats étaient connus par Reynders comme en 2006 par Louis Michel.

20%

Même la mission d’observation de la CENCO n’a couvert que 20% de bureaux de vote. C’est sur base de ces 20% que la CENCO, en sous-traitance de Lamuka s’est offert la mission de reconnaitre et proclamer le candidat qui a gagné.

Très vite, l’on a compris le jeu qui s’est joué à Genève dont la finalité était la balkanisation de la RDC avec le discours séparatiste tenu par certains membres de cette coalition.

Les contestations

Si en tout cas, Lamuka avait besoin de battre Kabila, c’est l’un des signataires qui l’a emporté. On se serait donc tu et négocier avec lui pour la paix de tous. Félix Tshilombo Tshisekedi a été peint comme le cheval le mieux équipé pour emporter cette bataille contre Kabila, par son ami Katumbi et l’ancien Premier Ministre Muzito. Alors, comment peut-on contester le leur sans que cela ne démontre que Fayulu a besoin de marcher sur les cadavres des Congolais pour passer au Palais de la Nation ?

En revanche, Félix Antoine Tshilombo Tshisekedi se montre envers lui en véritable frère dans la foi. Il lui rend même les hommages au lieu de se moquer pour lui prouver son fair-play :’’Je rends hommage à Martin Fayulu et Emmanuel Ramazani Shadary qui n’ont pas démérité. Je ne serai pas le Président d’une organisation comme CACH. Je ne serai pas le Président d’une tribu (Les Baluba). Je serai le Président de tous les congolais’’

Nicole Kakese/CP

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