Les Congolais sont toujours privés d’internet et de service de messagerie SMS depuis bientôt une semaine. Une mesure prise par le gouvernement pour officiellement éviter que la publication de « faux chiffres » des résultats des élections ne puisse provoquer un soulèvement populaire.

Mais la censure commence à peser sur les utilisateurs du réseau. C’est dans ce cadre qu’un collectif d’avocats se mobilise pour leur faire justice. Comme a fait savoir Georges Kapiamba, président de l’Association des Congolais pour accès à la justice (ACAJ). Ce dernier a affirmé vendredi sur RFI que les initiateurs de la plainte ont accordé 24 heures aux compagnies de téléphone pour qu’ils rétablissent tous les services coupés.

« Nous sommes fondés sur le fait que les entreprises qui sont au nombre de quatre, à savoir, Orange Congo, Vodacom Congo, Airtel Congo et Africell Congo, sont dans une situation juridique de contrat avec tous leurs abonnés de la RDC et qu’à partir du moment où les clients achètent les crédits pour faire fonctionner leu téléphones, ces entreprises n’ont aucun droit de couper la connexion internet sans prévenir préalablement leurs clients. », explique M. Kapiamba.

Ciblés par les défenseurs des droits de l’hommes, les opérateurs de téléphone sont également depuis mercredi dans le collimateur des opposants au régime de Joseph Kabila. Le candidat de CACH Félix Tshisekedi a même évoqué à leur sujet un possible dédommagement, par eux, des Congolais lésés par cette situation. Selon la plainte d’ACAJ, les quatre sociétés pourraient se voir condamnées à des pénalités de 1000$ par client et par jour de coupure.
CAS-INFO
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