Au lendemain des élections générales, notamment la présidentielle, le comptage manuel des voix se poursuit. C’est dans ce contexte que le gouvernement a coupé l’accès à internet. Pour éviter le pire selon André Alain Atundu Liongo, le porte-parole de la Majorité Présidentielle.

« La coupure n'est pas là pour contrer la publication des résultats des bureaux de vote mais pour éviter les intoxications malveillantes et mal intentionnées », a justifié à l'agence de presse allemande Deutsche Welle, André Alain Atundu Liongo, le porte-parole de la Majorité Présidentielle.

D'après lui, l'internet et les réseaux sociaux ont amené une « criminalité nouvelle » de manipulation et des « manoeuvres d'intoxication des gens » et que face à cela, il fallait « prendre des mesures idoines ».

« Les reseaux sociaux sot une maneouvres d'intoxications des gens qui ont de la suite dans les idées faut le reconnaitre cad quoiqu'il en soi, ils veulent une transition sans Kabila puisqu'ils sont intimemment convaincu que par les urnes ils ne pouront pas passer [...] Le passage pacifique et la vérité des urnes sont beaucoup plus importants que ces petites intoxications du genre "d'après notre bureau, tel a eu 90%", comme je lai lu hier vers 20h-21h dans les sur les reseaux sociaux. Il s'agit d'une élection à un tour - comment quelqu'un peut avoir 90% ? On se croirait au 2ème tour entre Chirac (Jacques Chirac, ndlr) et Madame Le Pen [...] Laissons la Ceni faire son travail, elle a deja montré son serieux et ce n'est pas parce que l'on est de la Majorité que l'on ne peut pas gagner », a-t-il affirmé.

Quant à savoir comment la Ceni elle-même fonctionne sans internet et s'il y avait un risque de retard de la publication des premières tendances, le porte-parole de la Majorité a renvoyé la question vers la Ceni. « Vous me posez à moi la question? Moi, Je ne sais pas. Cette question sur les implications de l'interruption de l'internet sur la publication des résultats, il faut la poser à la Ceni. »

Les réactions à la coupure de l’accès à internet ont suscité une avalanche de critiques de la part de plusieurs associations et notamment de l'ACAJ, qui dénonce une opacité et risques de manipulations des résultats rendant « le processus électoral non crédible » et Israël Mutala, président de l’association des médias en ligne de la RDC, parle d’une décision regrettable et liberticide qui met « en chômage technique » la plupart des travailleurs de ce secteur.

« Je suis désolé d'apprendre que l'on a coupé internet », s'est contenté de faire savoir le secrétaire général de la Conférence des évêques (Cenco), Donatien Nshole.


DW
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