Voilà un dossier que le nouveau président congolais va devoir gérer : la place de la femme dans les institutions. Dans une déclaration transmise à CAS-INFO, des congolaises de RDC et de la diaspora, venues de différents domaines, des entreprises, politiques mais aussi de la société civile appellent le nouveau président à veiller à ses promesses de campagne.

« La quête de la parité a pour but de reconnaitre les capacités de savoir faire des femmes et elle vise surtout de créer les conditions pour permettre aux femmes capables de pouvoir faire évoluer leurs compétences », déclare Beatrice Kabeya, fondatrice de l’organisation, connue aussi pour son engagement auprès des orphelins et des enfants pauvres à Kinshasa comme dans le Kasaï.

En clair, les initiatrices de ce mouvement réclament l’application stricte de la parité en accordant aux femmes 50% de représentation dans le nouveau gouvernement. Encouragées par les exemples positifs dans les pays développés en occident mais aussi en Afrique comme au Rwanda.

« Le Congo étant sur la liste de pays dont la femme n’est pas respectée, mais violée et battue., les femmes veulent prendre les choses en mains pour s’assurer que ce genre de maltraitances s’arrêtent. », explique Sandra Mushale, co-fondatrice des « Femmes Congolaises ».

Éducation des filles, meilleure prise en charge des projets de développent des femmes, la fin de l’exploitation sexuelle, sont autant d’enjeux que les femmes congolaises veulent mettre sur la table du nouveau pouvoir une fois celui-ci confirmé. La présence des femmes dans les instances de décision, dit Beatrice Kabeya, permet de favoriser la prise en compte de tous ses besoins.
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