L’adage est connu et toujours d’actualité, on n’est jamais aussi bien servi que par soi-même.

Le Premier ministre en sursis, Bruno Tshibala, ex-UDPS ayant créé la dissidence de l’UDPS-Tshibala avant de tenter de ravir la direction de tout le parti au nez et à la barbe de Félix Tshisekedi, tente d’assurer ses arrières.

Le 24 novembre dernier, il a pris un décret qui détermine les obligations et les avantages reconnus aux anciens membres du gouvernement. Et le decret est cosigné par le ministre d’Etat en charge du Budget, Pierre Kangudia, un ancien proche de Kamerhe (UNC) qui avait largué son ancien mentor pour goûter au pouvoir dans le gouvernement de Bruno Tshibala. Deux choix peu payants à moyen terme…

Bref, tant le Premier ministre en bout de course que son ministre d’Etat en charge du Budget ne s’attendent pas à prolonger l’aventure ministérielle très longtemps. Du coup, après un peu plus de 20 mois au gouvernement (Tshibala est devenu Premier ministre en avril 2017) ils s’accordent par ce décret une rémunération à vie pour « service rendu » équivalent à 30% du salaire d’un ministre en fonction pour les anciens ministres et 30% du salaire de son successeur pour le Premier ministre. Sans oublier une indemnité de logement, toujours à vie, de l’équivalent de 1000 dollars pour les ministres et 5000 dollars pour le Premier ministre.



A condition, quand même qu’ils n’exercent pas de fonction officielle. Pas question tout de même de cumuler. Il faut ajouter un billet d’avion annuel sur une ligne internationale en business class, la prise en charge des soins de santé et un passeport diplomatique.

Un beau petit cadeau de sortie qui va peser quelques millions dans les caisses de l’Etat et tout cela alors que la grogne monte dans de plus en plus d’entreprises d’Etat où les employés sont impayés depuis de longs mois.
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