En politique, les adversaires ne sont nullement ennemis. Pour dire, en un mot, que la présence du ministre d’Etat en charge des relations avec le parlement n’a rien de ralliement avec Félix Tshisekedi ou CACH ; encore moins d’un quelconque divorce d’avec LUKUMA ou Martin Fayulu.



 Au repas avec Félix Tshisekedi, le ministre Lisanga s’y était rendu en sa qualité de notable de «Grand-Equateur», de membre du gouvernement ; aussi et surtout dans sa casquette de républicain. Nul n’ignore qu’à un moment donné, l’UDPS avait connu une terriblement hibernation, qu’on ne parlait presque plus de cette formation politique. Seul Lisanga s’était présenté en sauvetage de l’UDPS aux côtés notamment de Bruno Mavungu, Joseph Kapika et Bruno Tshibala. Jusqu’à rallier des personnalités comme François Muamba Tshishimbi à la cause de l’Union pour la démocratie et le progrès social en qualité des alliés d’Etienne Tshisekedi. Le ministre Lisanga Bonganga n’est donc pas un étranger chez Félix Tshisekedi. Répondre à une cérémonie organisée pour un tel allié, sa présence ne peut nullement posée un problème. 









Ce n’est pas non plus facile de pêcher un gros poisson de la politique rd-congolaise, à la suite d’une fête des filles et fils du «Grand-Equateur», organisée pour le nouveau président de la République. Ce n’est pas facile, puisque Lisanga a tenu tête à Kabila, jusqu’à son départ. Le ministre d’Etat a refusé de signer la Charte du FCC, en dépit de toutes les menaces de mort lancées contre lui. Ce n’est donc pas un tel dur à cuire, qui peut aussi facilement s’écarter de ses alliés de cette façon peu responsable, comme veulent le faire croire dans l’opinion nationale et internationale les détracteurs du ministre d’Etat, Jean-Pierre Lisanga Bonganga. Celui-ci a été gommé des listes de gagnants à Mont-Amba, à la députation nationale, seulement parce qu’il a été accueillir, l’ancien vice-président de la République, Jean-Pierre Bemba lors de son retour au pays et pour avoir apporté son soutien aux meetings de LAMUKA à la Place Sainte-Thérése ; ensuite par avoir été accueillir Fayulu, le dernier jour de la campagne électorale. C’est dans ses habitudes, en tant que ministre d’Etat, Lisanga répond toujours à des invitations lui lancées par le président confirmé par la Cour constitutionnelle. 



Pour démontrer que Lisanga n’a pas pris de distance vis-à-vis de Fayulu, le président de l’ACC –regroupement- de Lisanga, le sénateur Mabaya a été présent aux côtés du commandant du peuple, le président élu, Martin Fayulu le 22 février lors de son retour triomphal à Kinshasa.
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