Martin Fayulu et ce qui lui reste encore de Lamuka peuvent gesticuler, jaser et grogner, rien ne renversera la réalité politique établie par les élections de 2018. La bataille de la présidence a déjà pris fin. En dépit de la grande alliance nationale et internationale, des finances et des tribus, des médias et des réseaux, qu’a bénéficié l’homme de Genève, la providence a décidé autrement. Cette hostilité là, ils l’ont perdue. La vraie bataille étant finie, le reste n’est qu’un combat des tranchées, où le désarroi cohabite avec la recherche de survie.L’histoire a été déjà écrite par Félix Tshisekedi, l’homme qui a amené l’Udps au pouvoir après 38 ans d’âpre lutte dont la dernière bataille a connu une adversité monstrueuse. N’eut été le fondement solide de l’Udps et son génie politique personnel, Félix Tshisekedi n’aurait pas pris le pouvoir. Aujourd’hui, l’élection, ses contours et son aboutissement ne représentent qu’un récit du passé, proche soit-il. La nouvelle bataille, celle de la preuve du changement, s’est déjà ouverte.
Les scènes et spectacles que Martin Fayulu et sa bande offrent à la nation sur fond de provocation et même de menace de la cohésion nationale ne sont qu’un combat d’arrière-garde. Généralement, dans ce genre de situation, l’objectif n’est plus de gagner la bataille mais de conserver ou d’acquérir un positionnement. La vérité des urnes selon la CENCO de Monsengwo est une bonne illusion que tout vendeur politicien à la position de Fayulu maintenant s’en servira.
Que ceux qui croient que M. Fayulu cessera ses grimaces politiques se trompent! Il en a besoin pour valoriser et vendre son illusion. Car, après tout, cette élection a été pour lui une aubaine politique et lui a créé des circonstances pour s’affirmer. Politiquement, il en est le grand bénéficiaire. Faire le contraire n’est pas politique. Seulement, ce n’est pas ce qu’il fait qui fera vendre son illusion mais plutôt le résultat de la bataille du changement de Félix Tshisekedi qui déterminera la suite des mises.
Lomami Eliya