Quand le mensonge prend l'ascenseur, la vérité, quant à elle, prend l'escalier, elle met plus de temps mais elle finit toujours par arriver, dit un adage populaire qu'on peut dédier, à ce jour, à tous les détracteurs du nouveau président de la République, Félix Tshisekedi, qui affirment, sans rire, que ce dernier aurait un deal avec le Front Commun pour le Congo (FCC), plateforme appartenant à Joseph Kabila. Car, ils se rendront compte qu'après la réunion des leaders des partis politiques du FCC, ce mercredi 20 février, autour de Joseph Kabila qu'ils n'avaient nullement raison sur toute la ligne pour propager de telles fausses déclarations.

Il est vrai que l'UDPS a remporté la présidentielle mais elle n'a pas du tout la majorité à la chambre basse. Elle devra donc décider d'une cohabitation ou d'une coalition avec le FCC qui a pu avoir une majorité écrasante au sein de cette institution. Mais, la gestion du pays dépendra du leadership que le président de la République imprimera.



Cependant, au cours de la réunion évoquée ci-haut, les Chefs des partis politiques du FCC ont procédé à la signature d'un document qui réaffirme l'attachement de leurs partis au FCC et à son autorité morale Joseph KABILA.
Cette stratagème qui est l'œuvre des bonzes du régime Kabila traduit en acte la réelle volonté du FCC de pouvoir mettre le bâton dans la roue sur la démarche du président de la République Félix Tshisekedi consacrée à la nomination d'un informateur afin d'identifier avec exactitude la majorité parlementaire au sein de l'Assemblée nationale, avec comme toile de fond lui imposer, au moment opportun, la nomination d'un premier ministre, sans recueillir au préalable ses avis. Quoi de plus normal d'affirmer sans peur d'être contredit que Joseph Kabila a quitté la présidence mais pas le pouvoir. À travers son FCC, il veut continuer à tenir l'appareil de l'État pour appliquer un programme sociopolitique et sécuritaire désuète qui a pourtant montré ses limites durant des longues années de l'exercice de son pouvoir.

Dans ces conditions, on est même tenté, par ailleurs, de chercher à savoir à quoi avait vraiment servi la récente rencontre entre Kabila et le président Félix Tshisekedi. Parce qu'apparemment, l'attitude de Joseph Kabila a beaucoup évoluée, au point que son FCC projette même de mener des actions de grande envergure pour des raisons inavouées jusqu'ici. Peut-être que ces manifestations visent à démontrer à la base de l'UDPS la capacité de mobilisation du FCC, même si c' est connu de tous que la plupart de ces mobilisations ont été toujours motivées par quelques avantages.

S'ils aiment le Congo et les congolais, le FCC, particulièrement Joseph Kabila, devra en principe faciliter la tâche au président de la République afin que le pays avance sous une vision nouvelle pour le bénéfice de l'ensemble de notre peuple, au lieu de chercher à compliquer la tâche au nouveau président. Car, cela risque même de pousser le président de la République à user de son pouvoir constitutionnel pour faire une réplique susceptible de susciter une crise institutionnelle.
Le FCC devra donc être coopératif en ce qui concerne la mise en place d'une coalition gouvernementale. Car, le premier ministre qui, c'est un secret de polichinelle, sera tiré du FCC deviendra automatiquement l'un des plus proches collaborateurs du président de la République à qui il devra en principe rendre compte régulièrement de l'application du programme du gouvernement.
Le FCC doit savoir qu'en voulant trop gagner, on risque de tout perdre. Le peuple garde encore les mauvais souvenirs de la gestion scabreuse du pays sous Kabila. Il faut donc éviter de remuer cette plaie qui tente difficilement de se refermer. Parce que ça sera comme si vous tentiez de réveiller un lion affamé qui dort. ''Le peuple d'abord''.

À suivre...

LIBERTÉ PLUS
LIENS COMMERCIAUX

[VIDEOS][carouselslide][animated][20]

[Musique][vertical][animated][30]

 
Top