L’Homme d’affaire et politicien congolais Sindika Dokolo appelle à l’union entre les deux coalitions qui se sont érigées en obstacle contre le régime de Joseph Kabila. A travers un message mis en ligne sur son compte Twitter dans la soirée de ce vendredi 1er février 2019, Sindika Dokolo a réitéré son vœu de voir ses « amis de CACH et de LAMUKA » s’émender et tirer les conséquences des erreurs commises.La bipolarisation de l’ancienne opposition congolaise n’a pas impacté un des acteurs qui se sont pourtant illustré lors de la lutte. Alors qu’ils se sont désormais divisés en deux camps, le camp du président Felix Tshisekedi et celui de Martin Fayulu, Sindika Dokolo semble avoir choisi le juste milieu pour tenter la périlleuse mission de rassembleur entre ce deux clivages de plus en plus hostile.
Fervent utilisateur des réseaux sociaux, c’est à travers la toile que l’homme a choisi de propager cet appel à l’unité entre les frères ennemis. Il s’agit d’un vœu de bon weekend aux gens qu’il porte à cœur, mais au fond il laisse filtrer cette obsession qu’il éprouve pour les recollages des morceaux au sein de cette ancienne famille politique.
« A tous mes amis de CACH et de LAMUKA et a tous ceux qui avec nous se sont battus pour en finir avec la kabilie. J’ai pensé à nous en lisant Confucius : « La véritable faute, c’est celle qu’on ne corrige pas ». L’unité fait la force. Bon week end à tous ! » a tweeté monsieur Dokolo.
Cet appel tombe à quelques heures seulement de la tenue du premier meeting de la coalition Lamuka après la tenue des élections de décembre 2018, et la défaite de son leader Martin Fayulu en faveur de son ami et compagnon Felix Tshisekedi.
Proche de Moïse Katumbi, Sindika Dokolo était à compter parmi les piliers de l’action de Lamuka dans son schéma de revendications post-électorales, vu son génie dans la manipulation de la communication virtuelle. Cette modération qu’il a enfin choisi de revêtir, servira-t-elle de méandre pour le rapprochement entre les cadres de ces deux familles ?
Tout sera sans doute question d’appréciation des uns et des autres, et certes de fair-play politique, ce qui a souvent manqué malheureusement aux acteurs politiques congolais.
John Achiza