Les chercheurs en droits civils et politiques de l’IRDH se réjouissent de l’expression libre d’opinions contraires à celle du Président TSHILOMBO TSHISEKEDI Felix.



 Elle est l’une des fondations de la démocratie que les animateurs politiques doivent consolider. « Le fait particulier pour les membres du Front Commun pour le Congo (FCC) de se réunir librement, à Kinshasa, et d’exprimer leur opinion contraire à celle du Président de la République, à travers la Radiotélévision Nationale Congolaise (RTNC), est une grande victoire des organisations des droits humains qui ne cessent de militer pour les droits et libertés fondamentaux pour tous », a dit maître TSHISWAKA MASOKA Hubert, Directeur Général de l’IRDH.






Par rapport au fond du débat, l’IRDH appelle à l’analyse suivante : Consécutivement à (i) la clameur publique contre la corruption présumée des députés provinciaux (électeurs) et sénateurs (candidats), (ii) la demande du Procureur Général près la Cour de cassation de reporter les élections des sénateurs et le refus du Président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) qui s’en était suivi et (iii) la violente protestation contre les résultats du vote qui avait coûté la vie à un Soldat et un civil.
Le Président TSHISEKEDI, après consultation des animateurs d’institutions publiques de l’Etat, le lundi 18 mars 2019, avait instruit le Parquet Général près la Cour de cassation, ainsi que ses ramifications en province, d’ouvrir des enquêtes sur ladite série d’accusations de corruption généralisée des députés et sénateurs. En attendant l’issue des enquêtes, le Chef de l’Etat avait décidé de suspendre le processus électoral tendant à l’installation du Senat et l’élection des Gouverneurs des provinces.
Au regard des faits ci-dessus, confrontés à l’article 69 de la Constitution qui lui donne le pouvoir d’assurer, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics, des institutions ainsi que la continuité de l’Etat, les chercheurs de l’IRDH estiment que le Président de la République était fondé de prendre ladite triple décision. Ils recommandent :
1.      Que les acteurs politiques participent effectivement à la lutte contre la corruption, pilier de la moralisation de la vie publique ;
2.      Que tous les animateurs d’institutions publiques consolident la liberté d’expression des opinions, même lorsque celles-ci sont contraires aux leurs ou à celle du Président de la République.
Cordialement,

Tshiswaka Masoka Hubert
Directeur Général, IRDH
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