Le Ministre de la Justice et garde des sceaux, Alexis Thambwe Mwamba, a annoncé, le mardi 19 mars, via les ondes de Top Congo FM, que Diomi Ndongala sera libéré d’ici jeudi 21 mars. Cette déclaration du numéro Un de la justice fait suite à l’instruction donnée par le Président de la République, invitant Thambwe Mwamba a balayé tous les couacs afin de concourir à la libération de celui-ci dans un délai raisonnable.

Selon le Ministre de la justice, cette libération d’Eugène Diomi est soumise à certaines conditions. «Pour le cas Diomi, Il ne pourra pas quitter Kinshasa, il ne pourra pas se retrouver à l’aéroport de N’djili, il ne pourra pas aller dans des beachs, il devra se présenter chaque semaine dans un parquet général, il ne pourra pas se retrouver à 500 mètres d’une école de jeunes filles», a-t-il expliqué. Dans cette même ligne droite, Thambwe Mwamba justifie que ces conditions sont aussi prises parce que le Président de la ‘‘Démocratie chrétienne’’ a été condamné pour un fait de droits humains qui est la violence sexuelle.







Le ministre de la justice a laissé comprendre que le Président de la République n’a pas gracié celui-ci parce qu’il avait pris connaissance de son dossier qui n’a pas de trait avec des faits politiques. «Il a été condamné pour des faits de droits humains, il n’y a pas de raison de le traiter d’une manière différente par rapport à tous les autres condamnés», a-t-il fait savoir. Pour rappel, l’opposant Diomi Ndongala a été condamné à dix ans de prison pour viol sur mineures par la Cour suprême de justice, mercredi 26 mars 2014. L’opposant avait disparu pendant près de quatre mois, entre juin et octobre 2012, dans des circonstances non élucidées. Son immunité parlementaire avait ensuite été levée. Enfin, le 15 juin 2013, alors qu’il était à la prison centrale de Makala, l’Assemblée nationale avait invalidé son mandat de député pour absence prolongée non justifiée.

Christian Okende
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