Beaucoup prêtent leur voix pour parler du Sénateur Bemba Gombo comme étant un homme libre, sans problème personnel avec l’Etat Congolais, ni même ses Institutions. Pourtant, à en croire Eve Bazaïba, Secrétaire Générale du Mouvement de Libération du Congo, MLC en sigle, la situation générale du Sénateur Bemba est de loin celle à laquelle on s’accroche. ‘’Jean-Pierre Bemba Gombo est bel et bien un exilé politique et attend l’amélioration du climat politique aussi bien que la sécurisation garantie de sa personne, pour revenir au pays en digne fils et Homme libre‘’, a révélé cette Dame de fer Battante au MLC, et candidate Gouverneur.

Décor

D’entrée de jeu, Eve Bazaïba pointe du doigt les Dignitaires politiques, pour la plupart en voie de sortie des affaires, comme étant des complices et/ou des traitres. Ce, dans la mesure où nombreux d’entre eux, après avoir travaillé d’une manière ou d’une autre avec le Chairman du MLC lorsqu’il a été Vice-président ou Sénateur, tout en connaissant qu’il était en difficulté, lui ont tourné le dos et ont décidé de se taire en lieu et place de le défendre.






En effet, rappelle-t-elle, dès son retour en 2018 de La Haye, Jean-Pierre Bemba a été privé d’occuper sa demeure située non loin de celle de l’Ex-président Joseph Kabila pour des raisons non évoquées. En outre, cet homme du peuple, renchérit-elle, aurait vécu un calvaire dans son propre pays, à telle enseigne que sa liberté était menacée. ‘’Se sentant continuellement en surveillance, l’homme aurait saisit les autorités, à l’instar de Léon Kengo wa Dondo en vue de tirer au clair sa situation. Hélas, telle la fumée dans l’air, ses plaintes et réclamations se sont envolées avec elles ses espoirs de recouvrer la pleine liberté dans son pays’’. C’est ainsi qu’il s’est décidé de ressortir du pays jusqu’à ce que les nerfs se calment.

Lueur d’espoir

Par ailleurs, après avoir entendu les déclarations de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, le nouveau Président de la RDC, concernant la question des exilés politiques ; de même, ayant appris que Moïse Katumbi, doublement colistier de Bemba en situation d’exil et de l’opposition, serait en plein processus d’obtention du passeport Congolais- après avoir longtemps été privé de sa terre- pour enfin voir dans quel mesure revenir au pays, les militants et cadres du MLC espèrent voir la situation de leur Autorité morale s’enclencher sur la même voie afin que celui-ci revienne en digne fils et Homme libre sur la terre de ses ancêtres.

Impasse

Néanmoins, s’interrogent les uns et les autres, il a été déclaré que le MLC communiquerait sa position par rapport à la situation politique du pays le lundi 4 mars 2019. Le rendez-vous manqué du 4 mars serait-il une sonnette d’alarme laissant entrevoir une négociation du retour de Jean-Pierre Bemba en RDC ? Serait-ce une manière pour eux aussi d’accepter la légitimité de Félix Tshisekedi, d’enterrer les revendications relatives à la vérité des urnes ? L’incertitude plane…

Pas de nouvelles, bonnes nouvelles

Dans tous les cas, avancent d’aucuns, il n’y aurait rien d’étonnant d’assister à une telle situation ; car, dit-on, la politique n’est qu’un jeu pur et simple des intérêts. D’ailleurs, mieux vaudrait, pour lui, d’être clair plutôt que de s’éterniser dans le silence et/ou derrière les autres. Après que Kyungu wa Kumwanza ait claqué la porte de LAMUKA et de l’opposition- déclarant sur les ondes publiques qu’il ne ferait pas opposition au pouvoir de Félix Tshisekedi ; aussi, en marge de la communication de ‘’Ensemble pour le changement’’ stipulant avoir constaté l’installation de Félix Tshisekedi tout en reconnaissant qu’il est Président de la République légitimement parlant- en glissant un discours du type ‘’ nous avons le grand nombre des Députés sur le plan National et Provincial ‘’ , comme pour accepter la main- tendue depuis le 24 janvier 2019 de Félix. Il ne ferait du mal à personne, vocifère un analyste, de voir Bemba emboîter le pas pour revenir au bercail. ‘’ Il y a un prix à payer pour tout’’. Toutefois, continue-t-il, à voir de plus près, il semblerait que les exilés politiques aient eu des problèmes et/ou revendications contre le régime de Joseph Kabila, non pas celui de Félix Tshisekedi. Alors qu’il discute pour retourner vers les vestiges de Lumumba, Mzee, Kimpa Nvita demeure le moindre mal. Parce que, de toutes les manières, on est jamais mieux que chez soi.

Gracia Kindji
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