Au cours d’une interview réalisée avec votre journal dans la foulée de la présentation du programme d’urgence de 100 premiers de la gouvernance de Félix Tshisekedi, Jean-Claude Katende qui prend acte des promesses faites par celui-ci souligne, par ailleurs, que la désignation du Premier Ministre devra passer par la nomination d’un informateur. En même temps, il attend calmement la libération incessante des prisonniers politiques et le retour des exilés tels que déclarés par le Chef de l’Etat dans l’annonce de ses mesures urgentes de 100 premiers jours.

Le Président de l’Association africaine pour la défense des droits de l’Homme (ASADHO) a exprimé sa satisfaction, en partie, à la préoccupation de la structure qu’il dirige en rapport avec l’intervention du Président Fatshi le 2 mars 2019. Cela, dans la mesure où il a parlé des prisonniers qui vont bénéficier de la grâce présidentielle et du retour des exilés. «Mais, nous aurions voulu que le Président parle aussi des prisonniers qui ont été bénéficiaires de la loi d’amnistie de 2014 et 2015. Mais, nous sommes satisfaits en partie parce que nous attendons des actes concrets », a déclaré Me Katende. En outre, parlant des autres actes que devra poser Tshisekedi Tshilombo, ce cadre de la société civile a dit attendre aussi la nomination d’un Premier qui proviendra de la majorité parlementaire. Cette majorité, a-t-il précisé, ne peut être connu qu’après la désignation d’un informateur.





«L’Assemblée doit mettre en place le bureau définitif et après, il faut que les groupes parlementaires se constituent pour voir quels sont ceux qui vont être dans l’Opposition et ceux qui vont être au pouvoir. C’est après qu’on pourra mettre en place le Gouvernement. Mais vous, vous savez que nous, nous avons toujours milité pour que le Président de la République puisse nommer un informateur », a-t-il fait savoir. Par la même occasion, le numéro Un de l’Asadho a souligné que le prochain Gouvernement doit être composé des personnalités intègres, qui ne sont pas victimes des sanctions, ni débiteurs au Fond pour la promotion de l’industrie (FPI). «Nous avons toujours demandé qu’on ne trouve pas, dans ce Gouvernement, de personnalités qui ont été sanctionnées par l’UE, les Etats-Unis. Nous avons aussi insisté pour que toute personne qui doit être nommée comme ministre ne puisse pas être redevable au Fond pour la promotion de l’industrie. En même temps, il doit être quelqu’un qui paie régulièrement les impôts, il ne doit pas être impliqué dans le pillage des ressources naturelles ou dans le détournement des fonds. Nous voulons un Gouvernement totalement clean », a-t-il lancé.

Corneille Lubaki

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