La secrétaire générale du Mouvement de libération du Congo (MLC), Eve Bazaïba Masudi, a fini par donner de la voix sur l'absence prolongée du sénateur Jean-Pierre Bemba en Belgique après invalidation de sa candidature à la présidentielle du 30 décembre dernier. Elle a déclaré, à cet effet, à mediacongo.net que le président du MLC, "Jean-Pierre Bemba, est en exil forcé" et attend des garanties sécuritaires pour retourner en RDC". Eve Bazaïba rappelle que le 1er août 2018, du retour de La Haye, Jean-Pierre Bemba avait été privé de son droit à l'habitat, car il lui avait été interdit d'accéder à sa résidence située non loin de celle de l'ex-président Joseph Kabila. " Toutes les autorités du pays, dont le président du Sénat Léon Kengo Wa Dondo, avaient été saisies à l'époque pour faire recouvrer à Jean-Pierre Bemba son droit à l'habitat.







Jusqu'à ce jour, il n'y a jamais eu de suite favorable ", a-t-elle déclaré. Au MLC, on espère que Jean-Pierre Bemba sera parmi les bénéficiaires de la grâce présidentielle, annoncée le week-end dernier à Kinshasa. Dévoilant le programme de ses 100 premiers jours à la tête du pays, le nouveau chef de l'Etat congolais, Félix Tshisekedi a réitéré sa volonté de décrisper l'espace politique en promettant de s'impliquer pour que les exilés politiques rentrent en République Démocratique du Congo. "… je vais œuvrer activement à créer les conditions d'un retour rapide des compatriotes qui se trouvent actuellement à l'extérieur du pays pour des raisons politiques afin qu'ils y exercent leurs activités, dans le respect de la loi et des institutions républicaines", a déclaré Félix Tshisekedi. Moïse Katumbi désormais en possession de son passeport Entretemps, Moïse Katumbi, cité par les médias en ligne, a obtenu son passeport biométrique auprès de l'ambassade de la République démocratique du Congo en Belgique. Accusé d'usurpation d'identité, il lui était interdit d'obtenir un passeport valide. M. Katumbi a été "injustement privé de ce passeport. Selon l'un de ses porte-parole, Olivier Kamitatu dans un Tweet: "Ce déni de droit s'expliquait par le harcèlement politique, judiciaire et physique de l'ancien régime congolais envers Moïse Katumbi". Mais, "à ce stade, aucune date pour le retour au pays n'a été arrêtée. Les conditions politiques et sécuritaires ne sont pas remplies", a-t-il expliqué, ajoutant que M. Katumbi et ses partisans vont poursuivre leur combat au sein de l'opposition. Katumbi a été condamné par contumace à trois ans de prison dans une affaire immobilière dont il conteste tout fondement. Emma MUNTU
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