Dans sans lettre de démission circulant sur la toile, Astrid Madiya s’est dit indignée de la lettre du premier ministre.
“Aucune fusion n’a été faite entre le ministère de la Culture et des arts et celui des Sports et Loisirs ; un cumul des fonctions a été observé dans le chef du directeur de cabinet adjoint qui assume aussi les fonctions de l’administration gestionnaire du stade de Martyrs. Rappelé au cabinet, l’intéressé ne s’est jamais présenté à son poste, alors que son titulaire a été élu député national”, peut-on lire dans cette lettre.
Madiya explique à Tshibala, qu’elle a été aussi victime des injures des membres du cabinet jusqu’à l’interdire l’accès au bureau et le frais de fonctionnement destinés au cabinet des Sports avait pris une destination inconnue. Une lettre de demande d’explication a été adressée au comptable qui, à ce jour, n’a pas répondu à la lettre de demande d’explication.
Au sujet du conflit entre la société de télécommunication Orange et l’agence Dispromalt, la ministre démissionnaire évoque l’utilisation des frais du contrat. “La société Orange avait versé 886.000 dollars au stade des Martyrs pour la coupole publicitaire, les justifications quant à l’utilisation de ces frais sont restées lettre morte”.
Astrid Madiya estime qu’elle établissait l’ordre et la discipline alors que le premier ministre veut la plonger dans l’humiliation en lui demandant de rapporter, entre autres, l’acte de révocation des collaborateurs irrévérencieux. Cette injustice de Bruno Tshibala l’ayant laissé effarée, elle a pris la décision de déposer sa démission.
Jolga Luvundisakio/CONGOPROFOND.NET